Israël explore une méthode novatrice pour neutraliser les tunnels du Hamas à Gaza
Israël envisage actuellement une approche novatrice pour contrer la menace posée par les tunnels du Hamas à Gaza. Selon des rapports du Wall Street Journal et du Jerusalem Post, l’armée israélienne se prépare à injecter de l’eau de mer dans le réseau de tunnels du Hamas depuis plusieurs semaines.
Pour mettre en œuvre cette stratégie, cinq grandes pompes ont été assemblées au nord du camp de réfugiés d’al-Shati. Chacune de ces pompes est capable d’injecter des milliers de mètres cubes d’eau de mer dans les tunnels, une tactique visant à détruire et neutraliser ce vaste réseau souterrain.
Bien que cette méthode soit encore en phase de planification, elle suscite des réactions mitigées au sein de la communauté internationale. Certains responsables américains ont exprimé des inquiétudes quant à son impact environnemental et ont souligné les risques potentiels pour les aquifères déjà semi-salés de la région. D’autres, cependant, soutiennent cette approche comme l’un des moyens rares de désactiver définitivement les tunnels du Hamas.
Le processus envisagé pourrait prendre des semaines, laissant ainsi aux combattants du Hamas le temps de se retirer ou même d’emporter éventuellement des otages avec eux. La question de savoir si Israël attendra que tous les otages soient libérés reste cependant indéterminée.
L’expérience passée de l’Égypte, qui a inondé les tunnels du Hamas avec de l’eau de mer en 2015, a suscité des préoccupations quant aux conséquences environnementales de cette approche. Des agriculteurs de Rafah ont alors signalé des dommages à leurs récoltes.
En dépit des préoccupations environnementales et des possibles répercussions internationales, l’inondation des tunnels émerge comme une option potentiellement efficace pour l’armée israélienne, offrant des avantages en termes d’économie de temps, d’argent et de main-d’œuvre par rapport aux méthodes conventionnelles utilisant des chiens et des robots.
L’évolution de cette stratégie, ses résultats et ses implications restent des aspects à suivre de près dans le contexte complexe du conflit entre Israël et le Hamas à Gaza.
Jforum.fr
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C’est improbable et il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Le mieux c’est de bétonner.
formidable
Ah bon? Moi j’ai une pensée particulière pour tous les vers de terre qui ont du déménager à cause des kilomètres de tunnels creusés dans leur environnement écologique. Génocide ou déplacement ethnique? Voilà qui mérite une réaction de l’ONU.
» inquiétudes quant à son impact environnemental »… Ils sont vraiment DESESPERANTS et définitivement INCURABLES. Après le massacre du 7 Octobre, ils sont surtout préoccupés par la santé des algues, des huitres et des moules.