Les dilemmes des négociations
Le Cabinet de guerre israélien se réunira ce soir pour poursuivre les négociations en vue d’un accord visant à libérer les personnes enlevées. Des sources proches des discussions ont partagé avec le Wall Street Journal les obstacles qui entravent la conclusion d’un tel accord entre Israël et le Hamas. Ce dilemme, qui retarde la libération des personnes enlevées, met en lumière les enjeux majeurs auxquels sont confrontés les deux parties.
D’après les médiateurs impliqués dans les pourparlers, Israël voit ces négociations non seulement comme une opportunité de récupérer les personnes enlevées par le Hamas, mais aussi comme une occasion de réaffirmer sa détermination à neutraliser définitivement l’organisation terroriste. De son côté, le Hamas perçoit cette situation comme une question de survie, cherchant à rétablir son contrôle civil dans le nord de la bande de Gaza.
Dans ce contexte, les négociations sont devenues une priorité absolue pour l’administration Biden, qui agit en tant que médiateur entre les deux parties. Le secrétaire d’État Anthony Blinken a même annoncé son déplacement cette semaine en Arabie saoudite et en Égypte, dans l’espoir de favoriser un accord et un cessez-le-feu malgré les positions de plus en plus rigides.
Le principal point de discorde réside dans le désir du Hamas de choisir lui-même les prisonniers palestiniens à libérer dans le cadre de l’accord. Cette exigence rendrait l’accord « impossible » pour le Cabinet de guerre israélien, notamment en raison de l’opposition des ministres de la coalition de Netanyahu, qui s’opposent à la libération de terroristes ayant du sang sur les mains, notamment Marwan Barghouti, figure emblématique pour les Palestiniens.
Une délégation israélienne dirigée par le chef du Mossad, Dedi Barnea, s’est rendue hier soir au Qatar dans l’espoir de promouvoir un éventuel accord d’échange. Un responsable israélien a déclaré que les pourparlers étaient complexes et exigeaient du temps, mais qu’il y avait suffisamment de crédit pour entamer des négociations substantielles. Cependant, les contacts avec les dirigeants du Hamas, retranchés dans les tunnels de Gaza, posent des difficultés.
Récemment, le Qatar a soumis à Israël le document officiel de réponse du Hamas, contenant une liste de revendications. Bien que certaines sources jugent ces demandes raisonnables et envisagent un accord possible, le bureau du Premier ministre a souligné que le Hamas continuait à renforcer ses exigences déraisonnables. Une mise à jour sera présentée au Cabinet de guerre et au Cabinet politique et de sécurité dans les prochains jours.
Jforum.fr
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Le principe de mettre sur un pied d’égalité un otage avec un monstre terroriste animalisé, est une saloperie insupportable.
Depuis le 7 Octobre 2023, tout est fait pour inverser la réalité, les situations, la vérité, même les preuves ne suffisent pas, tout est contesté et rejeté, nous voilà dans l’ère de la victime qui devient bourreau et du bourreau qui devient une victime planétaire des « horribles sionistes« .
Nos ennemis sont trop nombreux, trop puissants, et surtout, ils disposent de sommes colossales qui sont déversées pour valider ces monstruosités.
Allez, on va répéter encore et encore, ceux qui alimentent ces atrocités contre leur propre pays, se trouvent en Israël, et leur seul objectif est de faire tomber Bibi à n’importe quel prix.
Ce qui est encore plus insupportable, c’est qu’on les connait, on sait où ils habitent, quels sont leurs mode de vie, leurs financements, mais on ne fait rien contre eux….