À Gaza, un essaim d’abeilles en furie prend à partie des soldats israéliens
C’est un incident pour le moins insolite qui s’est produit à la frontière entre Gaza et Israël. Une patrouille militaire israélienne vient d’être la cible d’une attaque… d’abeilles ! Au total, 12 soldats ont dû être hospitalisés après cette mésaventure entomologique.
Selon l’armée israélienne, le déclencheur serait un char qui a malencontreusement écrasé une ruche. L’essaim en furie sorti des décombres n’a alors pas hésité à charger les militaires présents sur la zone tampon frontalière, près du kibboutz de Nirim.
Pris par surprise, les soldats n’ont pu se protéger efficacement des milliers de butineuses déchaînées. 12 d’entre eux ont été piqués à de multiples reprises par ces insectes particulièrement vindicatifs. Un militaire se trouve même dans un état modéré après avoir essuyé des centaines de piqûres.
À leur arrivée à l’hôpital Shiba de Tel Hashomer, le diagnostic est formel : il s’agit bien de piqûres d’abeilles, et non de simples guêpes comme l’avait initialement indiqué Tsahal. Les médecins ont d’ailleurs été frappés par la virulence des piqûres, laissant penser qu’il ne s’agissait pas d’abeilles domestiques ordinaires.
La thèse privilégiée est qu’il s’agirait d’un hybride, résultant du croisement avec une variété d’abeille sauvage africaine au caractère notoirement agressif. Un phénomène naturel qui rappelle que la frontière gazaouie recèle parfois des dangers insoupçonnés…
Après avoir administré les premiers soins d’urgence, à base d’antihistaminiques pour contrer les réactions allergiques, les équipes médicales ont rassuré sur l’état des victimes. Les soldats devraient pouvoir ressortir rapidement de cette mésaventure, à l’exception du cas le plus grave qui fera l’objet d’une surveillance renforcée.
Si les incidents de ce type sont heureusement rares, cette attaque animale illustre les risques inhérents aux opérations militaires en zones hostiles, où les forces en présence doivent se prémunir contre toute éventualité, même la plus improbable.
Cet épisode cocasse, qui aurait pu toutefois tourner au drame, souligne également l’importance du matériel de protection adéquat et des formations de pointe pour les soldats déployés sur le terrain. Après tout, on n’est jamais trop prudent face aux petites bêtes !
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