Aussi dangereux que le Hamas, Le Jihad islamique palestinien
Bien que le Hamas accapare souvent les gros titres, un autre groupe extrémiste sévit dans l’ombre, présentant une menace redoutable pour la sécurité en Israël et dans la région. Le Jihad islamique palestinien (JIP), avec ses liens étroits avec l’Iran et ses méthodes d’endoctrinement impitoyables, demeure un obstacle pour Israël.
Les racines de ce mouvement remontent aux années 80, lorsqu’un médecin gazaoui, Fathi Shaqaqi, embrassant un islamisme radical, fonda le JIP. Rejetant les pourparlers de paix de l’OLP, il prônait la lutte armée comme seul moyen de libérer la Palestine. Sa vision révolutionnaire, mêlant nationalismes palestinien et islamiste, séduisit de nombreux partisans.
Expulsé par Israël au Liban en 1988, Shaqaqi parvint à réorganiser le JIP grâce à des liens privilégiés avec le Hezbollah et l’aide financière de l’Iran. Sous sa direction charismatique, le groupe multiplia les attentats meurtriers, inaugurant même les attaques suicides palestiniennes en 1989.
L’assassinat de Shaqaqi par le Mossad en 1995 n’entama pas la détermination du JIP. Rejetant toute compromission, le groupe demeura inflexible, quitte à s’opposer au Hamas lors des périodes de désescalade. Cette intransigeance, couplée à un endoctrinement précoce par le biais d’écoles et de camps d’été, contribua à asseoir sa popularité auprès des Palestiniens les plus radicaux.
Les méthodes d’embrigadement du JIP sont implacables : dès la maternelle, les enfants sont conditionnés à la haine d’Israël et à l’idée du martyr. Des reconstitutions mettent en scène la torture de prisonniers palestiniens. Un directeur de camp résume : « Nous leur enseignons que les Juifs sont nos ennemis, qu’il faut les poursuivre et les tuer. »
Cet endoctrinement systématique produit aujourd’hui ses fruits sanglants. Lors des récentes attaques meurtrières en Israël, de nombreux assaillants étaient membres du Hamas ou du JIP. Le leader de ce dernier, bien qu’ayant pris des otages, a reçu les félicitations du président iranien pour cette « opération victorieuse ».
Le JIP, avec son idéologie radicale antisioniste et ses liens persistants avec l’Iran, représente ainsi un obstacle majeur dans la quête d’un règlement pacifique du conflit israélo-palestinien. Combattre l’endoctrinement haineuse des jeunes générations constitue un défi crucial pour désamorcer ce foyer de violence extrémiste.
Jforum.fr
 |
 |