Photo Tomer Neuberg / Flash 90
Quelques jours après le lancement de la campagne du Likoud à Kfar Hamaccabia, le Premier ministre a tenu jeudi des meetings électoraux dans le sud du pays.
Avant cela, il s’est rendu le long de la clôture de sécurité entre l’Egypte et Israël, qu’il a qualifiée de “réussite phénoménale” face au terrorisme en provenance du Sinaï et au problème de l’arrivée massive de clandestins venus d’Afrique.
Il a égratigné au passage Benny Gantz qui s’était à l’époque opposé à l’édification de cette clôture tout au long de cette longue frontière.
Le Premier ministre s’est rendu ensuite dans une base de la Division Gaza pour y rencontre officiers et soldats.
Il a évoqué le regain de violence de ces derniers jours de la part du Hamas et a dit: “Je ne saurais mieux conseiller au Hamas de se calmer car chaque attaque de sa part sera suivie d’une réaction double de la part de Tsahal. Mieux vaut pour lui qu’il le comprenne maintenant que plus tard”.
Puis il s’est rendu à Sderot, ville dans laquelle il a tenu son premier meeting électoral comme il l’avait promis récemment. Le Premier ministre a voulu rappeler “l’engagement du gouvernement envers la sécurité des habitants du Néguev occidental”.
Deuxième ville, Beer-Sheva où il a rappelé que le parti Bleu-Blanc ne pourra pas former de gouvernement sans le soutien des partis arabes “qui ne reconnaissent pas l’Etat d’Israël comme Etat juif et démocratique et dont certains soutiennent les mouvements islamistes et le terrorisme”.
Les attaques du Premier ministre ont essentiellement visé le bloc Bleu-Blanc de Benny Gantz et Yaïr Lapid. Avec humour, il a déclaré que ce parti “célèbre Pourim avant l’heure en portant des masques destinés à cacher le fait qu’il s’agit d’un parti de gauche”.
Il en a voulu pour preuve l’arrivée de quelques “feuilles de vigne” de centre-droit tels que Moshé Yaalon ou Yoaz Hendel. Binyamin Natanyahou a mis en garde contre une répétition du processus d’Oslo qui a été suivi de très nombreuses victimes juives. “Nous ne devons en aucun cas refaire cette erreur”, a-t-il martelé.
Le chef du gouvernement a également mis en garde contre une certaine nonchalance de l’élecorat du Likoud, soulignant qu’il s’agit d’un combat très serré car la gauche s’est unie. Il a également repris ses accusations contre les grands médias “qui se mobilisent comme jamais” et a donné en exemple les pressions dont fait l’objet le commentateur politique Yaakov Berdugo, de Galei Tsahal, qui “ose” aller à contre-courant. “Eux, ils ont les médias, mais nous avons le peuple”, a-t-il dit sous les ovations.