Le Mossad en faveur de la vente d’armes avancées aux Emirats, le ministère de la Défense s’y oppose (média)

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Yossi Cohen, the head of the Israeli Mossad, attends US Independence Day celebrations at the residence of Ambassador to Israel, David Friedman, in Herzilya Pituah, Israel, on July 3, 2017.
Heidi Levine, Pool via APYossi Cohen, the head of the Israeli Mossad, attends US Independence Day celebrations at the residence of Ambassador to Israel, David Friedman, in Herzilya Pituah, Israel, on July 3, 2017.

Le ministère de la Défense craint la divulgation de renseignements sensibles aux nations ennemies

Derrière l’annonce de la vente possible de F-35 aux Emirats arabes unis (EAU), se cache une discorde datant d’au moins deux ans qui oppose le bureau du Premier ministre israélien et le Mossad, au ministère de la Défense, a révélé mardi le quotidien Yediot Aharonot.

De son côté, l’agence de renseignement pousserait le gouvernement mené par Benyamin Netanyahou à la vente d’armes et d’informations hautement sensibles, tandis que la Défense refuse catégoriquement une telle initiative par crainte de divulgation de renseignements aux nations ennemies.

Selon des sources bien informées au sein de la Défense et citées par le journal, depuis plus de deux ans, le cabinet du Premier ministre et le Mossad font pression sur le ministère pour obtenir son approbation concernant la vente d’équipement militaire aux Emirats, incluant non seulement des capacités de renseignement, mais aussi des armes offensives sophistiquées.

Le ministère de la Défense dispose d’un mécanisme permettant l’examen préalable de toute vente d’armes à des pays étrangers, qu’il classe en trois catégories: régulière, spéciale, et interdite.

Les pays « ordinaires » sont ceux auxquels les industries de défense israéliennes sont autorisées à vendre des armes de haute qualité, tels que les alliés européens. Concernant les Etats « spéciaux », Israël craint des  fuites d’informations sensibles qui pourraient être divulguées à un tiers ennemi, et se contente donc de vendre des équipements militaires moins sophistiqués.

Selon le journal israélien, les Émirats arabes unis sont officiellement définis comme un pays auquel la vente d’armes n’est pas autorisée, mais qui bénéficie en pratique d’une fourniture en équipement militaire israélien de haut niveau depuis plus de huit ans.

Le quotidien affirme que ces transactions ont commencé peu après l’assassinat en 2010 à Dubaï d’un chef du Hamas, Mahmoud al-Mabhouh, acte qui a déclenché une profonde crise entre les EAU et l’Etat hébreu. Les tensions auraient été désamorcées par Tamir Pardo, alors chef du Mossad, grâce à la vente par Israël de certains dispositifs militaires aux Emirats. En retour, Abou Dhabi aurait promis de ne livrer aucune information sensible à des pays ennemis. 

Le bureau du Premier ministre a démenti les informations révélées par Yediot Aharonot, affirmant que tout était « faux ».

« Aucune demande de ce type n’est parvenue au Premier ministre ces dernières années, et si c’était le cas, il ne l’aurait pas approuvée ».

NDLR : autre élément qui décrédibilise les « on-dit » du Yedioth Aharonoth : les ventes d’armes en question concernent d’abord et avant tout des armes fournies par les Etats-Unis avec consultation éventuelle d’Israël, mais pas Jérusalem en tout premier lieu… Actuellement le Ministère de la Défense est tenu par Benny Gantz, Premier Ministre par intérim, et le journal de centre-gauche tend à l’opposer au Tandem sécuritaire Netanyahu-Cohen en futur éventuel aspirant au poste de premier.

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