FILE - Billionaire tech investor Peter Thiel looks over the podium before the start of the second day session of the Republican National Convention in Cleveland, Tuesday, July 19, 2016. Thiel, a Silicon Valley billionaire and advisor to former President Donald Trump, is leaving the board of directors of Facebook parent company Meta, the company announced Monday, Feb. 7, 2022. (AP Photo/Carolyn Kaster, File)

L’investisseur Peter Thiel quitte le conseil d’administration de Meta.

Selon le « New York Times », le milliardaire souhaite se concentrer sur son soutien à la campagne de candidats républicains partisans de Donald Trump aux élections de mi-mandat, prévues pour novembre aux Etats-Unis.

L’investisseur Peter Thiel, cofondateur de PayPal, plus gros actionnaire de Palantir et soutien affiché de Donald Trump, a annoncé, lundi 7 février qu’il s’apprêtait à quitter le conseil d’administration de Meta, nouveau nom de Facebook. Il en était membre depuis 2005 et figurait parmi les premiers à avoir participé au financement de l’entreprise-phare des réseaux sociaux.
« Cela a été un privilège de travailler avec Mark Zuckerberg, l’un des plus grands entrepreneurs de notre temps, a assuré M. Thiel, cité dans le communiqué de Meta. L’intelligence, l’énergie et la conscience de M. Zuckerberg sont immenses. Ses talents vont être très utiles à Meta au moment où il conduit l’entreprise vers une nouvelle ère. »
Le fondateur et patron de Meta s’est, pour sa part, dit « profondément reconnaissant pour tout ce que Peter Thiel a fait pour l’entreprise ». « Il a cru en nous quand personne d’autre n’y croyait et il m’a beaucoup appris sur les affaires, sur l’économie et sur le monde. »

Soutien de Donald Trump

Meta et son patron traversent une crise de réputation qui a commencé avec les scandales liés à la confidentialité des données personnelles en 2016 et a connu un nouveau rebondissement majeur à l’automne, avec la divulgation de documents internes par une lanceuse d’alerte.

Mais ce n’est pas la raison pour laquelle M. Thiel se retire. Selon le New York Times, le milliardaire veut se concentrer sur son soutien à la campagne de candidats républicains favorables à Donald Trump en vue des élections de mi-mandat, prévues pour novembre aux Etats-Unis. Toujours selon le quotidien américain, M. Thiel aurait donné 10 millions de dollars (un peu moins de 9 millions d’euros) l’année dernière à la campagne de Blake Masters, qui brigue un siège au Sénat en Arizona, et à celle de l’auteur J.D. Vance, lequel se présente dans l’Ohio.

L’investisseur avait affiché son soutien à M. Trump en 2016, lors de la première campagne de ce dernier pour décrocher la présidence américaine, lui donnant 1,25 million de dollars. Une affiliation rare dans la très démocrate région de San Francisco.

Peter Thiel avait bâti sa richesse grâce à la société de paiements en ligne PayPal, fondée en 1998. Il a ensuite investi, entre autres, dans Airbnb, Facebook, Stripe et SpaceX. En 2003, il cofonde Palantir, spécialiste de l’analyse de données à grande échelle, dont les logiciels sont notamment utilisés par les services de renseignement des Etats-Unis.

La campagne de Trump a commencé au lendemain de son départ de la maison Blanche. Tout candidat républicain qui ne soutient pas trump, se voit opposer un autre candidat du parti afin de l’éliminer. Dans le Wyoming, l’ancien président prépare sa revanche contre Liz Cheney, sa plus virulente opposante au sein de la droite américaine. Il a recruté une candidate pour affronter la députée cet été lors des primaires républicaines, en amont des législatives de novembre.

Ce matin, le parti républicain du Wyoming tient son comité central à Douglas, commune de 7 000 habitants du centre de l’État. Sur les tables rondes, des petits drapeaux américains ont été plantés. Des bannières plus importantes, au fond de la salle, affichent les couleurs de Donald Trump. L’homme au micro, Frank Eathorne, président du parti dans l’État, est un fan de l’ex-président et, selon la presse, un membre des Oath Keepers, une milice d’extrême-droite. Le 6 janvier 2021, il était aux abords du Capitole, mais nie avoir participé à l’assaut et n’est pas inquiété par le FBI.

Harriet Hageman, recrue de Donald Trump

Les débats sont essentiellement consacrés à la vie interne du parti. Assise dans la salle, une femme observe les échanges en silence. Cheveux courts et noirs, son regard est déterminé. Comme beaucoup de personnes présentes, Harriet Hageman a grandi dans un ranch, avant de décrocher son diplôme de droit à l’université du Wyoming en 1989. Puis de consacrer sa carrière à lutter contre l’ennemi commun : l’État fédéral.

CH

Ici, Washington est perçu comme un mal rarement nécessaire – surtout quand la capitale s’entête à vouloir protéger la pureté de l’air et de l’eau, ou à vouloir encadrer l’exploitation du sous-sol des terrains fédéraux, qui représentent la moitié de la superficie du Wyoming. « Le parti Républicain ici est moins porté sur la religion, comme dans le Sud, mais davantage sur la défense des droits individuels, presque libertarien », explique James King, professeur de sciences politiques à l’université du Wyoming.

Après vingt années passées à entraver l’action de l’État fédéral dans son État, Harriet Hageman a aujourd’hui une nouvelle mission : terrasser Liz Cheney, l’ennemie numéro 1 de Donald Trump. Elle a été recrutée dans ce but. « J’ai été reçue une fois par Donald Trump, dans le New Jersey, explique-t-elle en marge du comité central. Je lui ai dit combien sa politique avait été bonne pour notre État. » Adoubée par l’ex-président, qui a reçu d’autres candidats potentiels, Harriet Hageman peut espérer vaincre son ancienne amie – « plutôt une connaissance politique », corrige celle qui avait activement participé à une campagne de Liz Cheney en 2014.

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Filouthai

La « sanglante » campagne de Trump ?
Il faut être un héritier du docteur Goebbels pour écrire un titre aussi racoleur !

Gebe

Bizarre ce titre : « sanglante » ? Erreur de traduction ?