Le chef du réseau des renseignements des Gardiens de la Révolution iranienne dans le secteur d’Alep tué au combat. 

Les sources des renseignements militaires de Debkafile révèlent, jeudi matin, qu’un officier de très haut rang du Corps des Gardiens de la Révolution iranienne, le Général de Brigade  Hassan Ali Shams Abadi, a été tué sur le front dans la zone d’Alep. Il était le chef du réseau des renseignements et communications iraniennes pour l’ensemble du front. 

iran-general

Général Hassan Ali Shamsabadi (via Twitter)

DEBKAfile 10 Mars 2016, 11:22 AM (IDT)

 

Basij News, site semi-officiel iranien, a révélé mercredi dernier que le Général   Hassan Ali Shams Abadi aurait été tué en couvrant une « mission de conseiller » en Syrie, le lendemain de son départ en retraite officielle du CGRI. 

Le reportage iranien prétend que Shams Abadi aurait été tué en défendant les lieux saints chiites en Syrie, -version officielle- biern que la presse de l’opposition prétend qu’il est mort en combattant près d’Alep.

Le général était originaire de la petite ville de Shamsabad dans le nord de l’Iran.

La mort de Shamsabadi survient un mois après que le Commandant du CGRI Mohammad Pakpour a annoncé la mort d’un autre haut-commandant, le Général de Brigade Mohsen Qaryajan, au cours d’une de ces soi-disant missions de « conseil » en Syrie. 

12662715_1660743297510175_3146678690351897308_n

Le Général de Brigade Mohsen Qaryajan

Comme dans le cas de Shams Abadi, les médias iraniens n’ont pas spécifié où ni quand il a été tué.

Cependant, un organe de presse en ligne favorable au Hezbollah rapporte que Qaryajan est mort au cours de la « bataille pour briser le siège de Nubl et Zahra », deux villes tenues par le régime au nord d’Alep. Les troupes syriennes, soutenues par les milices irakiennes, ont brisé ce siège en février. 

Un certain nombre d’officiers iraniens de haut-rang ont été tués au cours de ces derniers mois, dont le Général de Brigade Reza Khavari, Commandant principal de la Division Fatemiyoun, le Général Farshad Hasounizad, l’ancien chef de la Brigade d’élite Al-Saberin, et Hamid Mokhtarband, l’ancien chef d’Etat-Major de la 1ère Brigade de la 92ème Division blindée, considéré comme la crème des crèmes parmi les cracks des unités blindées d’Iran.

Des officiers de rang intermédiaire, dont le Colonel Ezzatollah Soleimani – Commandant du Bataillon d’élite de la 44ème Brigade Hazrat Bani Hashem – font aussi partie des dizaines de tués depuis que l’Iran mène son intervention militaire en Syrie. 

Cette avalanche de pertes a faite suite à la mort début octobre 2015 du Général du CGRI Hussein Hamdani, l’un des officiers les plus gradés d’Iran et conseiller personnel du Guide Suprême sur la guerre de Syrie. 

now.mmedia.me

Saeed Izzadi dirige les cellules terroristes anti-israéliennes depuis Damas

Téhéran reste, sans aucun doute, l’acteur dominant sur la scène syrienne.

En plus de ses centaines de « conseillers militaires », l’Iran reste à la tête de ses milices chiites en Syrie et en Irak, qui proviennent de pays comme le Pakistan et l’Afghanistan, ainsi que du Hezbollah.

Le Hezbollah envoie des milliers de troupes au combat en Syrie, sur les ordres de l’Iran. Les responsables israéliens estiment à 1.500 le nombre d’hommes que le Hezbollah a perdu au combat et entre 6.500 à 7.000 le nombre de ses blessés, éclopés, invalides. En d’autres termes, plus d’un tiers des troupes régulières de combattants du Hezbollah est hors-service.

Les Iraniens avaient du mal à financer un tel nombre d’hommes de troupes avant la levée des sanctions. Mais, grâce à l’accord nucléaire, des dizaines de milliards afflueront bientôt dans les coffres de l’Iran, lui permettant ainsi de poursuivre son énorme investissement en Syrie et dans d’autres régions.

Le problème de l’Iran est que ces accords qui le mènent à combattre sur le terrain aux côtés du Hezbollah et de l’armée d’Assad débouchent sur des pertes parmi ses propres forces qui sont loin d’être insignifiantes, des centianes de combattants étant renvoyés dans des cercueils à Téhéran, ce qui finit par se voir. C’est pourquoi Téhéran a décidé de retirer une grande partie de ses troupes, de plus de 2.000 à moins de 700 sur le terrain.

Mais l’Iran continue à agir – en dirigeant et conseillant les troupes des autres, d’une part et en créant un nouveau front de combat contre Israël sur le Golan, d’autre part.

Iranian Revolutionary Guards al-Quds Force commander Maj. Gen. Qassem Soleimani. (YouTube/BBC Newsnight)

Iranian Revolutionary Guards al-Quds Force commander Maj. Gen. Qassem Soleimani. (YouTube/BBC Newsnight)

L’homme qui a la charge de ce dernier projet d’attaque d’Israël est Saeed Izzadi, un officier de haut-rang au sein des Gardiens de la Révolution, membre de la Force Quds et proche associé du chef des forces Quds Qassem Soliemani. 

Izzadi a ouvert un bureau à Damas où il réside. De là, il planifie les attaques contre des cibles israéliennes sur les hauteurs du Golan, en Judée-Samarie et à Gaza également.

Izzadi semble s’être trouvé derrière trois cellules qui ont opéré contre Israël sur le Golan. La première était celle d’Imad Mughniyeh, qui, avec d’autres acteurs importants du Hezbollah, avait planifié une série d’attaques à grande échelle, dont des incursions dans les communautés israéliennes. Cette unité a été éliminée en janvier 2015.

La seconde cellule était celle de Samir Kuntar, qui a tenté d’enrôler des Druzes locaux, du fait de ses propres origines et de diverses relations qu’il possédait. Cette cellule s’est effondrée lors de l’élimination de Kuntar en décembre dernier.

La troisième était dirigée par des membres palestiniens du Jihad Islamique,responsables de tirs de roquettes sur le territoire israélien en août 2015. Ils ont été éliminés sur le chemin du retour à Damas.

Lebanese Hezbollah chief Hassan Nasrallah (right) speaking next to freed Lebanese prisoner Samir Kuntar (left) at a stadium in Beirut, July 16, 2008. (AFP/Mussa al-Husseini, file)

Hassan Nasrallah (droite) et Samir Kuntar (gauche) dans un stade de Beyrouth, le 16 Juillet2008. (AFP/Mussa al-Husseini, file)

Loin de baisser les bras et d’abandonner, on doit s’attendre à ce qu’Izzadi et les membres des forces Al Quds poursuivent leurs efforts, notamment à travers le déploiement des membres palestiniens des brigades Al-Saberin, recrutés parmi les réfugiés de Yarmouk.

En même temps, Izzadi s’active à bâtir une infrastructure en Judée-Samarie et à armer l’aile militaire du Hamas à Gaza.

Tout cela est réalisé depuis son centre des opérations à Damas, bien qu’il n’est pas tout-à-fait certain qu’Assad ait pleine connaissance de l’ampleur de ses activités.

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

3 Commentaires
Le plus récent
Le plus ancien Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
mauricebarchilon

Je suis très heureux qu’Israel sache se défendre et trouve toujours des parades aux problèmes qui lui sont posés.

christopher.dee

ça ne vit pas très longtemps un officier iranien lorsqu’il sort d’Iran…
Et c’est tant mieux. A qui le tour ?

Jcg

Pour un elimine il en arrive 10 ,Nous avons a faire a plus d un milliard d ennemis declares ,plus de tres nombreux pays complices ! Y compris a la maison blanche .