La fuite désespérée des Gazaouis vers l’Égypte

Alors que les affrontements meurtriers entre Israël et le Hamas s’intensifient dans la bande de Gaza, des dizaines de Palestiniens tentent de fuir le chaos et la violence en traversant illégalement la frontière vers l’Égypte voisine. Selon un rapport des autorités égyptiennes, ces derniers jours, de nombreux Gazaouis ont tenté de passer clandestinement en Égypte depuis Rafah, la ville frontalière dévastée par les bombardements israéliens.

Les forces armées égyptiennes ont arrêté ces réfugiés palestiniens fuyant les combats. Cette vague d’exode intervient alors qu’Israël a lancé une offensive terrestre et aérienne d’envergure à Rafah, évacuant déjà quelque 100 000 Palestiniens parmi le million de réfugiés entassés dans cette région surpeuplée.

Face à l’escalade meurtrière, l’Ambassade palestinienne au Caire tente d’obtenir des permis de séjour temporaires pour accueillir décemment des dizaines de milliers de Gazaouis fuyant les affrontements. Sans papiers, ces réfugiés ne peuvent actuellement ni scolariser leurs enfants, ni travailler légalement ou accéder aux soins en Égypte.

Désespérés, de nombreux habitants de Gaza se tournent vers des cagnottes en ligne comme GoFundMe pour réunir les fonds nécessaires, pouvant atteindre 12 000 dollars, et payer les passeurs leur permettant de traverser clandestinement les frontières égyptiennes ou européennes, à la recherche d’un havre de paix pour leurs familles.

Jforum.fr

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

1 Commentaire
Le plus récent
Le plus ancien Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Asher Cohen

C’est ce que veut Netanyahou : qu’ils dégagent ! 100.000 c’est déjà le dixième de la population de Rafah, en attendant qu’un bombardement israélien  » par erreur  » ouvre les barrières frontalières et qu’ils s’enfuient tous vers l’Égypte, et Sissi mis devant le fait accompli, n’y aura vu que du feu.

Ils ont compris que la zone de guerre est invivable, et que partir vaut mieux que crever sous la tente, en étant constamment bombardé, d’autant qu’il faudra des années pour reconstruire gaza. Il faut pouvoir rester vivre comme des rats dans des villes aplaties. Ces populations ne sont pas les réfugiés Juifs qui dans les années 1950 vivaient sous la tente avec l’espoir de construire l’État Juif. En Réalité, ils ne sont même pas originaires de Gaza, et leur attachement à la région est nul. Personne n’en veut parce que ce sont des assistés perpétuels, et des pervers criminels.

De nombreux journalistes illuminés prétendaient qu’ils ne partiraient pas, sinon ils ne reviendraient plus à gaza. Des dizaines de vidéos sur YouTube montraient la misère des pauvres gazaouis, et même l’Onul annonçait la famine généralisée et le désastre humanitaire, depuis des mois. Les  » sales  » Juifs ont tous les défauts, même celui de  » génocider  » le  » peuple gazaoui  ». Aucun journaliste ne prévoyait ce départ, qui est la meilleure solution. Ils sont intelligents et crédibles les journalistes goyim. Pour ma part, dès l’hiver dernier, je prévoyais 3 à 6 mois pour l’exode des gazaouis. Cela se réalise au Printemps, et va s’accélérer dans les 3 à 6 mois à venir.

Maintenant, une question est ce que va en faire Israël de cette zone ? Aucun pays arabe ne veut l’administrer, et l’extrême droite Juive en prône la recolonisation et en faire une zone touristique. Pourquoi pas? Non seulement cela fournira des possibilités d’investissement et d’installation pour les Juifs de Diaspora, mais en plus cela contribuera à l’accroissement du PIB et à la richesse nationale de l’État Juif, tout en amortissant les frais de guerre. Il fallait d’abord qu’Israël s’affirme comme une puissance souveraine, libre de toute pression internationale. Nous n’avons pas de leçons à recevoir des goyim, qui feraient mieux de commencer par balayer devant leur porte, plutôt que de nous abreuver avec leur caca verbal. Attendons et nous verrons.