Selon Tsahal, ce « soulèvement populaire limité » ne constitue pas une Intifada du même type que les précédentes.

La date du 1er avril marque un léger tournant après plus de six mois de violence et d’actes terroristes en Israël, selon l’armée israélienne (Tsahal) qui a constaté une baisse du nombre d’attaques, selon le journal israélien Haaretz.

Les chiffres officiels pour le mois dernier n’ont pas encore été révélés, mais selon une source sécuritaire, moins d’attaques auraient été enregistrées pendant le mois de mars comparé aux 155 attaques du mois de février.

En octobre, quand la « vague de terreur », comme l’appelle l’armée israélienne, a débuté Tsahal avait décomptée 620 attaques en Cisjordanie, à Jérusalem, à l’intérieur de la Ligne verte et autour de la bande de Gaza.

Au cours de conversations qui ont eu lieu ces dernières semaines avec les officiers servant en Judée-Samarie, ceux-ci ont tenté d’expliquer pourquoi le phénomène que le Commandement central de l’armée appelle un « soulèvement populaire limité » ne constitue pas une Intifada du même type que celles de la fin des années 1980 et du début des années 2000.

La différence principale réside dans le fait qu’il existe une liberté de mouvement en Judée-Samarie/Cisjordanie : un Palestinien qui veut aller de la ville de Jénine dans le nord à Ramallah (proche de Jérusalem) peut le faire sans passer par les points de contrôle de Tsahal.

Même lorsque l’accès à des villages ou des villes est coupé, cela n’est fait que temporairement et de manière incomplète facilitant le déplacement de certains terroristes de villes cisjordaniennes de Judée-Samarie vers Israël.

En outre, beaucoup moins de brigades sont déployées dans les territoires. Un officier de l’armée a déclaré qu’actuellement 26 ou 27 brigades sont présentes dans la bande Cisjordanienne de Judée-Samarie, alors que pendant l’Intifada, ce nombre pouvait s’élever jusqu’à 80.

« Il y avait des brigades qui ont effectué 11 mois de service sur un an. Nous n’en sommes pas encore là », a déclaré l’officier.

L’armée israélienne a également indiqué que, dans cette vague actuelle de violence, ni les actes de terreur institutionnalisés, ni l’implication forte des camps de réfugiés ne peuvent être clairement identifiés.

Entre le 03 octobre 2015 et la fin du mois de mars 2016, plus de 30 personnes ont été tuées et près de 400 blessés, dont certains dans un état grave, ont été enregistrés.

Selon les chiffres du Service de sécurité intérieure israélien Shin Bet, plus de 50 pour cent des auteurs de ces attaques sont des jeunes de moins de 20 ans et 12 pour cent sont des femmes.

Le président de l’Autorité palestinienne (AP) Mahmoud Abbas a par ailleurs averti d’un possible « chaos » si l’AP cessait de coopérer avec les forces de sécurité israéliennes

i24news.tv

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JeanD

Ce n’est pas une Antifada, au sens propre,
mais les réseaux sociaux ont créés une autre
forme d’ Antifada, plus larvée, et plus communautaire, islamique !

Donc comme on peut le voir beaucoup plus efficace…
dans le passage à l’action de petits groupes ou d’individu !

Les autres Antifada était basé sur la volonté politique
du gouvernement Palestinien, alors que maintenant
avant d’être nationaliste, elle est clairement religieuse,
islamique !!!

Ses gens font leurs attaques au nom de dieu…
Ça change réellement la donne !

Ils veulent trouver leurs bonheurs à travers la mort !
Ne sachant pas qu’ils iront en enfer…
et non, à Dieu !!!

La haine mène à la mort selon Dieu…
et le véritable Amour vient de Dieu,
et nous mène à Lui !!!