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La montée de l’islamisme en France : causes et remède

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La montée de l’islamisme en France : causes et remède

Le 29 octobre 2020, un terroriste (d’origine tunisienne) armé d’un couteau a assassiné 3 personnes dans une église de Nice. Cet attentat s’inscrit dans une série qui ne cesse de s’allonger : décapitation d’un professeur dans les Yvelines, le 17 octobre 2020, attaque au couteau devant les locaux de Charlie Hebdo le 29 septembre 2020… Les services de police sont d’ailleurs, en alerte maximale, depuis l’annonce d’autres attentats susceptibles de se produire sur le territoire français. La question se pose donc de savoir pourquoi la France constitue le terreau d’un projet sociétal de substitution pour l’idéologie islamiste, et s’il en est un remède.

Théoriquement, le mot « islamisme » signifie « se réclamer de l’Islam » tels « le catholicisme », « le christianisme », « le judaïsme », « l’hindouisme »… qui se réfèrent à d’autres principes théologiques. Le terme a, toutefois, pris une connotation négative en raison de la violence de la radicalisation terroriste qui l’accompagne. Or, depuis une trentaine d’année, la société française fait face à un phénomène surprenant, en l’occurrence la montée de l’islamisme politique, c’est-à-dire la volonté d’un groupe humain de changer les règles sociales, en imposant les normes islamiques, comme s’il s’agissait d’un projet de type politique.

Aussi, et dans sa dimension politique, l’islamisme a progressivement pris la forme d’une prise de contrôle de divers champs de la vie sociale (salles de sport, terrains de foot ou de basket, salles de prière, écoles), d’un endoctrinement des jeunes générations (autour de ce qui est autorisé par l’Islam et ce qui ne l’est pas, ce qui est pur et ce qui ne l’est pas..), et d’un enseignement selon lequel l’Islam doit gouverner le monde avec une organisation centrée sur la soumission à Allah. Or, cet entrisme au sein d’un groupe humain s’opère en dehors de tout contrôle étatique.

 

Le mécanisme d’imposition de l’Islam dans la société est, en réalité, double : d’un côté, le jeu démocratique français est rejeté, car il ne relève pas de l’autorité d’Allah, de l’autre, la démocratie est utile en ce qu’elle permet une prise de pouvoir, localement, avec des listes communautaristes. La finalité commune n’en reste pas moins l’instauration en France d’un « califat », c’est-à-dire l’imposition du règne d’Allah. L’islamisation du territoire français ne saurait, toutefois pas, se faire globalement, mais quartier par quartier. Aussi, différents groupes (Frères musulmans, groupes salafistes, Tabligh, djihadistes…) agissent chacun à leur niveau, ayant en commun une détestation de la laïcité (ce que le Président de la République Emmanuel Macron a appelé « naissance d’un séparatisme islamiste »). Notons que le phénomène n’est pas spécifiquement français, mais bien mondialisé : effectivement, l’idéologie islamiste, sécessionniste, impérialiste et hégémonique se rencontre partout dans le monde.

La conscience politique islamiste, apparue en 1979, s’est traduite de différentes manières : prise d’otage à la Mecque par des islamistes, révolution iranienne, début de la guerre en Afghanistan, et, plus tard, assassinat du Président égyptien Anouar El Sadate (qui avait signé la paix avec Israël). En France, c’est en 1989 qu’a débuté le communautarisme islamiste avec l’affaire du « voile islamique ».

Or, comme la France est une terre d’accueil, l’islamisme a pu s’y propager grâce à la venue de prédicateurs (originaires d’Algérie et du Maroc) mais aussi grâce aux financements étrangers des mosquées ou des associations, (pour les formations religieuses et le soutien scolaire) par le Qatar, le Koweit, l’Arabie Saoudite, ou encore la Turquie. Désormais, l’islamisme politique n’est pas seulement véhiculé par des personnes venues de l’étranger mais, également, par des jeunes de la « seconde génération » ou des français convertis à l’Islam (qui sont, pour cerains, responsables des attentats terroristes sur le sol français).

Par ailleurs, la France a laissé se propager le prosélytisme islamiste : pas moins de 1300 salles de prières constituent de véritables laboratoire de l’apologie du terrorisme et du jihadisme, sans le moindre contrôle étatique. De même, la France a laissé des puissances étrangères étendre leur influence sur les communautés qui s’y trouvent. Il en est ainsi de l’État turc, présent idéologiquement à Strasbourg, avec la construction de la grande mosquée, le siège de l’Union turco-islamique pour les affaires religieuses, l’école Yunus Emre, le projet d’ouverture d’une faculté de théologie islamique dépendante de l’université de Marmara…

Notons, enfin, que la France a accueilli, sur son sol, les terroristes islamistes que l’Algérie ou la Tunisie réprimaient dans les années 1990. Aussi, des personnes musulmanes, en France, sont-elles confrontées à un étrange paradoxe : elles ont du quitté leur pays d’origine pour fuir l’islamisme montant dans leur pays, et se retrouvent désormais terrorisées par des islamistes… de Saint Denis. De même, des musulmans sont menacés de mort dans certains quartiers, car trop « occidentalisés ». Ils sont réputés empêcher le remplacement des Lois républicaines par la Charî’a, coupables d’apostasie (rappelons que les islamistes refusent la liberté de critiquer la religion ou le droit au blasphème).

Or, comme l’islamisme est résolument opposé aux Droits de l’Homme, à la démocratie, aux libertés, les islamistes s’en prennent aux non musulmans comme aux musulmans qui déviraient du message coranique originel. Pour autant, la menace islamiste en France se trouve plutôt chez les Frères musulmans qui acceptent, ostensiblement, le compromis politique et le respect des règles républicaines. C’est effectivement les principes laïcs de liberté de conscience, d’organisation et de culte, qui ont permis leur établissement  dans l’hexagone.

Désormais, l’islamisme en France progresse grâce à l’enseignement de la langue arabe, langue du Coran, et de la « vérité religieuse ». Les jeunes musulmans suivent donc des cours de langue coranique, oubliant parfois le dialecte de leur famille ou la langue berbère. Si le Président de la République a annoncé la fin des imams détachés, d’ici 2024, et l’arrêt des enseignements de langue et culture d’origine (Elco), cette solution ne devrait pas suffire : l’enseignement de la langue arabe est maintenant dispensé par des spécialistes qui vivent sur le sol français. Par ailleurs, l’islamisation procède d’autres signes de soumissions à la sunna : l’aspect vestimentaire (le voile) ou physique (la barbe). Sur ce point, il est regrettable que la France n’ose pas affirmer la primauté de ses valeurs historiques judéo chrétiennes pour être agréable aux pays du Golfe qui véhiculent des valeurs et des principes radicalement opposés….

De nombreux jeunes peuvent donc se radicaliser : d’origine maghrébine, certains rompent avec l’Islam de leurs parents, réputé trop éloigné du Coran. D’autres souffrent d’un racisme anti-musulman et se sentent rejetés de la société française parce qu’ils portent un prénom à consonance musulmane ou ont un type méditerranéen. De même, de jeunes français, en manque de spiritualité, se convertissent à l’Islam et se radicalisent, frustrés par la dureté de leurs conditions de vie matérielles. Enfin, des délinquants se radicalisent, en prison, trouvant une caution morale pour leurs prochains passages à l’acte. Il suffit de leur donner une légitimité en affirmant, faussement, que la France est islamophobe. Il sera impossible de se sortir de cette dynamique, tant que les penseurs de l’Islam n’auront pas pacifié la règle coranique et imposé la séparation de la mosquée et de l’Etat.

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Avraham

Depuis bien plus que 30 ans!
Il y a 35 ans j’ai assisté à une manifestation en plein Jussieu P.7 déjà bien Islamophobe. Déjà alors le bâtiment de sport (en plein campus) a été transformé en zarma « centre d’échange culturel » (traduction : centre de mutation à l’islam).
Ceux d’entre-nous qui ont eu l’honneur d’habiter près de HLM ou de quartiers denses en population Arabe savent que ces structures on germé bien avant !
C’était à prévoir.
D’ailleurs qui a dit que c’était irréversible !
Aujourd’hui les Français se sont en partie « mélangés » avec beaucoup d’Arabes, ils en ont le droit, ils n’ont pas comme Israël l’interdiction de s’assimiler.
Et donc beaucoup de cellules familiales Françaises ont des noms en partie Arabes et en partie Français.
Comment renverser un tel processus naturel ?!
Impossible…
Apprenez donc l’Arabe !
Ou bien montez en Israël.

Matrius

Depuis trente ans environ la politique française est devenue laxiste et ne veut ou
ne peut voir la réalité ( coincée dans ses intérêts avec certains états arabo musulmans).
Il va falloir agir et vite et ne plus prendre de gants. Il faut se débarrasser de tous les islamistes qui refusent la loi de la république.
Pour ce faire il va falloir changer le droit Français de ce domaine.
Ce que veulent ces ‘débiles’ c’est amalgamer les islamistes aux musulmans qui ont étudié, travaillent et respectent la France et les Français.
Voilà où réside le Grand danger.

Marc A

Il n’y a pas d’islamisme, il n’y a que l’islam. ou le contraire. Une fois que les musulmans seront suffisamment nombreux, les radicaux prendront le pouvoir, surement avec la bénédiction des autres. C’est juste une question de temps.

Marco po

Il faudra faire comme les russes emprisonnés de suite les meneurs politiques islamistes combattants la laïcité et nos modes de liberté et qui n’ont rien à voir avec notre civilisation, puis un retour forcés chez eux comme nous pieds noirs avons été contraints, c’est Bien mieux sinon une guerre de civilisation aura bien lieu en Europe