On aura beau répéter à certains bureaucrates qu’il serait judicieux qu’ils intègrent leurs données de terrain dans toute approche d’un conflit et poussent les deux parties et non une seule à produire des gestes crédibles, le Conseil de Sécurité s’engage sur la voie du pilotage aveugle d’une région dont il ne maîtrise aucun paramètre… 

Processus de paix israélo-palestinien: la France et la GB appellent l’ONU à agir

La Nouvelle-Zélande travaille sur un projet de résolution ; la France espère gagner le soutien de Washington

Devra Berkowitz (UNITED NATIONS/AFP/Archives)
Devra Berkowitz (UNITED NATIONS/AFP/Archives)« Le Conseil de sécurité de l’ONU réuni le 3 mars 2015 à New York « 

La France et la Grande-Bretagne ont exhorté le Conseil de sécurité de l’ONU mardi à fixer un cadre pour un accord de paix entre Israël et les Palestiniens, alors que la Nouvelle-Zélande a annoncé travailler sur un projet de résolution pour relancer les pourparlers de paix, a rapporté l’agence d’information Reuters.

La France a annoncé le mois dernier qu’elle envisageait d’entamer des pourparlers sur un projet de résolution qui proposerait des « paramètres » pour mettre fin au conflit au Proche-Orient. Paris a dit espérer rallier les Etats-Unis, qui soutiennent traditionnellement son allié, Israël à l’ONU.

« Il est de la responsabilité de ce conseil d’adopter une résolution consensuelle et équilibrée qui définit les paramètres d’un statut final et un calendrier pour les négociations », a affirmé l’ambassadeur français à l’ONU, François Delattre, lors d’une réunion du conseil.

L’ambassadeur de Grande-Bretagne à l’ONU, Mark Lyall Grant, a quant à lui déclaré àReuters que la Grande-Bretagne voyait de manière favorable une résolution du conseil « établissant les paramètres pour une solution pacifique et négociée », avant d’ajouter que »cela nécessitera une consultation appropriée pour atteindre le plein appui du conseil ».

La Nouvelle-Zélande a souligné vouloir apporter une contribution à la rédaction du projet de résolution.

« La Nouvelle-Zélande veut que le Conseil de sécurité se concentre sur un résultat concret. Nous avons travaillé sur un texte qui pourrait aider à la reprise des négociations », a déclaré mardi l’ambassadeur Jim McLay.

McLay a souligné que le moment était bien choisi pour aller de l’avant, soit après les élections israéliennes et avant que les Etats-Unis soient plongés dans la campagne présidentielle en 2016.

Il a ajouté que la Nouvelle-Zélande était ouverte à soutenir l’initiative française « si elle a une chance de réussir», mais a précisé qu’il fallait agir rapidement.

Les démarches de la Nouvelle-Zélande, qui a été élue membre non permanent du Conseil de sécurité l’an dernier, reflètent l’impatience grandissante au sein du Conseil sur l’absence d’une approche commune de l’ONU envers le processus de paix israélo-palestinien.

En décembre, les États-Unis ont voté contre un projet de résolution appelant à un retrait israélien de la Cisjordanie et de Jérusalem-est et à la création d’un Etat palestinien d’ici la fin 2017.

i24news.tv

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