Democratic U.S. presidential nominee Hillary Clinton pauses while speaking at a campaign rally at Heinz Field in Pittsburgh, Pennsylvania, U.S., November 4, 2016. REUTERS/Brian Snyder
Brian Cookstra, porte-parole de la fondation de la Fondation Clinton, ONG officiellement à but humanitaire, philanthropique et écologique, a confirmé le versement par le gouvernement du Qatar d’un don d’un million de dollars (900.000 euros) à l’occasion du 65e anniversaire de Bill Clinton.

Après avoir confirmé le don, Brian Cookstra n’a pas précisé si Bill Clinton, fondateur de l’organisation, avait rencontré les donateurs. Des responsables politiques qataris s’étaient engagés en 2011 à verser cette somme pour célébrer le 65e anniversaire de Bill Clinton et ils devaient lui remettre le chèque en personne l’année suivante, indique le contenu d’un courriel adressé par la fondation à John Podesta, qui dirige actuellement l’équipe de campagne de la candidate démocrate.

Ce courriel fait partie des milliers de messages piratés depuis le compte personnel de John Podesta qui ont été divulgués le mois dernier par Wikileaks. Problème : lorsqu’elle est devenue secrétaire d’Etat en 2009, Hillary Clinton a signé un document dans lequel elle s’engageait à informer le comité d’éthique du Département d’Etat au sujet de tels dons.
Contactée le mois dernier, la fondation Clinton avait alors refusé de confirmer l’existence de ce dernier. Ni l’ambassade qatarie aux Etats-Unis, ni le conseil des ministres de l’émirat n’ont accepté de l’évoquer, apprend-on de Reuters. Pourtant, selon le site internet de la fondation, qui dresse la liste des donateurs par rapport à leur contribution, le gouvernement du Qatar a versé entre 1 et 5 millions de dollars.
Ainsi, Hillary Clinton n’a pas informé le secrétariat d’Etat comme elle s’était engagée à le faire lorsque la fondation a reçu ce don, alors qu’elle dirigeait la diplomatie américaine. Cette information est particulièrement compromettante pour le camp démocrate à la veille des élections présidentielles aux Etats-Unis et dans le contexte des autres révélations de Wikileaks. Son fondateur Julian Assange a déclaré récemment qu’il considérait le courriel dans lequel Hillary Clinton disait être au courant du financement du groupe terroriste Etat islamique par les gouvernements de l’Arabie saoudite et du Qatar comme l’information la plus importante de la messagerie piratée.

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