La cinglante réponse de Netanyahu aux dirigeants occidentaux

Netanyahu a critiqué les dirigeants occidentaux : « Tout le monde a une opinion sur Israël ».

L’énorme manipulation médiatique, orchestrée par des médias de gauche, compris dans la communauté juive française, va tourner en eau de boudin. Une somme incroyable d’articles a été diffusée pour apeurer les juifs et mieux les soumettre, afin qu’ils renoncent à leur identité et à leur judaïsme, sera à ranger dans les poubelles de l’histoire. La loi qui redonne la parole au peuple est votée. Israël reste une démocratie forte, n’en déplaise à la haute bourgeoisie dite de gauche en Israël et en France. Et Netanyahu qui a dirigé Israël pendant 16 ans reste le démocrate qu’il a toujours été.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu poursuit son blitz d’interviews pour les médias aux États-Unis et critique les dirigeants des pays qui ont pris parti sur la question de la réforme judiciaire : « Tout le monde a une opinion sur Israël, ils n’ont aucune opinion sur les droits en France où les manifestations là-bas sont brutales ou les débats qui ont lieu dans d’autres pays », a-t-il dit

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a accordé une interview au réseau Fox News ce soir (lundi) et a déclaré : « Je suis au pouvoir depuis 16 ans au total. Je n’ai jamais commenté les débats internes dans d’autres démocraties. D’autres dirigeants peuvent choisir de le faire. »

 

On a demandé à Netanyahu s’il disait aux autres pays comment se comporter devant leurs tribunaux . Il a aussi ajouté : « Tout le monde a une opinion sur Israël, ils n’ont pas d’opinion sur les droits en France ou les manifestations là-bas sont brutales ou les débats qui se déroulent en autres pays. »

Le Premier ministre a noté : « Vous avez – aux États-Unis- un grand débat entre la Cour suprême et le pouvoir exécutif aux États-Unis. Je ne suis pas intéressé à le commenter, mais les personnes choisissent de commenter le nôtre.

C’est bon, nous prendrons nos décisions. Dans les pays démocratiques souverains, le gouvernement élu par le peuple prend les décisions, et c’est ainsi qu’il en sera en Israël », a précisé Netanyahu.

Netanyahu ne s’engagera pas à respecter la décision si la Cour suprême qui bloquerait une loi légalement votée.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a refusé de dire s’il respecterait une éventuelle décision de la Cour suprême annulant sa loi controversée sur la réforme judiciaire, alors que les Israéliens sont angoissés par une confrontation imminente entre leur gouvernement et la cour qui elle, n’a aucune légitimité populaire.

Dans une interview avec Wolf Blitzer de CNN, Netanyhu a averti que le pays pourrait entrer en « territoire inexploré » si la Cour suprême cherchait à annuler la loi, ce qui prive le tribunal de son pouvoir de bloquer les actions du gouvernement.

« Ce dont vous parlez est une situation, ou une situation potentielle, où, en termes américains, la Cour suprême des États-Unis prendrait un amendement constitutionnel et dirait qu’il est inconstitutionnel », a déclaré Netanyahu. « C’est le genre de spirale dont vous parlez, et j’espère que nous n’en arriverons pas là. »

La loi de « raisonnabilité » est un amendement à l’une des lois fondamentales d’Israël, qui existe à la place d’une constitution formelle. Il a été adopté lundi à la Knesset malgré six mois de protestations et de rares critiques publiques de la Maison-Blanche. Il s’agit de la première étape d’un ensemble plus large de mesures qui, selon les critiques, saperaient la démocratie en Israël en affaiblissant la capacité du système judiciaire à contrôler les politiciens.

La Cour suprême a déclaré qu’elle entendrait les appels contre la loi en septembre.

Benny Gantz, le chef du parti d’opposition israélien Unité nationale, a averti que si Netanyahu ignorait une décision défavorable de la plus haute cour du pays, cela équivaudrait à un coup d’État. Gantz deviendrait alors un putschiste qui irait contre un gouvernement légalement élu pour instaurer un éventuel gouvernement illégitime et fascisant.

« Dans un pays démocratique, un Premier ministre respecte et agit conformément aux décisions de la Knesset et non à un gouvernement de juges » c’est ce qu’il faut rappeler à Gantz.

Le bureau de Netanyahu a publié vendredi une déclaration dans le but de clarifier sa position. Cependant, il a averti qu’il n’y avait aucun précédent pour que la Cour suprême bloque une loi fondamentale.

« Les gouvernements israéliens respectent toujours les décisions de la cour et la cour s’est toujours considérée comme soumise aux lois fondamentales auxquelles elle attribue le statut de constitution », lit-on dans le communiqué. « Comme la majorité des citoyens israéliens, le Premier ministre Netanyahu estime que nous devons continuer à maintenir ces deux principes ensemble. » Le communiqué accuse l’opposition d’avoir déformé ses propos.

Le président américain Joe Biden a été inhabituellement franc au sujet de la proposition de refonte judiciaire, suggérant qu’elle équivaut à une érosion des institutions démocratiques et pourrait saper les relations américano-israéliennes.

Lorsqu’on lui a demandé s’il s’attendait à des conséquences de la part des États-Unis pour l’adoption du projet de loi, Netanyahu a souligné que les relations restaient solides entre la Maison-Blanche Biden et son gouvernement – le plus à droite et religieux de l’histoire d’Israël.

« Écoutez, nous sommes tous les deux intéressés à bloquer l’Iran. Nous sommes tous les deux intéressés à faire avancer la paix. C’est la raison pour laquelle je suis revenu servir pour la sixième fois en tant que Premier ministre d’Israël. Je pense que ces objectifs sont réalisables, et ils vont être atteints ensemble entre Israël et les États-Unis. Je pense que cela renforcera nos alliances pas faiblir », a-t-il déclaré.

Les manifestants sont contre la démocratie, ils n’acceptent pas le résultat des urnes, ils cherchent à saboter le pays par l’économie, ou par l’armée. Ils sont tout simplement déloyaux. La loi se fait à la Knesset comme cela a toujours été le cas. Toute autre manière serait illégale, ce serait remettre en cause le fondement du fonctionnement démocratique d’un pays.

Netanyahu a également souligné le débat aux États-Unis sur sa propre Cour suprême. « Vous avez un débat interne aux États-Unis en ce moment, sur les pouvoirs de la Cour suprême, pour savoir si elle abuse de son pouvoir, si vous deviez le réduire », a-t-il déclaré.

« Cela fait-il que la démocratie américaine n’est pas une démocratie ? Cela rend-il ce débat indigne ? Est-ce que cela fait de ce problème un symbole du fait que vous vous dirigez vous-mêmes vers une dictature ? » il a dit.

La nouvelle loi israélienne prive la Cour suprême de la capacité de rejeter certaines décisions du gouvernement sur la base du critère du « caractère raisonnable ». Il s’agissait de la première des grandes réformes judiciaires du gouvernement à être adoptée par le Parlement israélien, la Knesset.

Le pays n’a pas de chambre haute du Parlement, mais il a une Cour suprême relativement forte. Cependant, cette Cour, contrairement à une chambre haute du Parlement, n’a aucune légitimité populaire, d’autant ce qui est un autre scandale, c’est qu’elle est endogène. Netanyahu et ses partisans soutiennent que cette cour est devenue trop puissante et que sa refonte rééquilibrerait les pouvoirs entre le pouvoir judiciaire, les législateurs et le gouvernement.

« Nous ne voulons pas d’une Cour servile. Nous voulons une Cour indépendante, pas une Cour toute puissante et c’est la correction que nous faisons », a déclaré Netanyahu à Blitzer.

Netanyahu a toutefois reconnu que le projet de loi avait déclenché « un grand débat ».

« Je ne veux pas le minimiser. Je ne veux pas non plus minimiser les inquiétudes des gens, car beaucoup d’entre eux ont été pris dans cette spirale de la peur », a-t-il déclaré, ajoutant qu’« Israël va rester une démocratie ».

Les opposants affirment que la Cour suprême est le seul contrôle du pouvoir du gouvernement et de la Knesset, et avertissent que les réformes éroderaient la démocratie israélienne en accordant à Netanyahu et à son gouvernement des pouvoirs presque illimités.

Les critiques ont également accusé Netanyahu de faire avancer la refonte pour se protéger de son propre procès pour corruption, où il fait face à des accusations de fraude, de corruption et d’abus de confiance – ce qu’il a nié. La présomption d’innocence est totalement bafouée, et une énorme manipulation par des médias sponsorisés par des sociétés écrans mises en place par la CIA comme l’a révélé dernièrement le sénateur Kennedy, participent à cette manipulation, comme les énormes sommes d’argent versées pour permettre l’organisation de ces manifestations.

La nouvelle loi serait-elle utilisée pour licencier le procureur général, qui supervise actuellement le procès ? « Je peux vous dire que cela n’arrivera pas parce qu’il faut que les chefs de toutes les coalitions approuvent et ils ne vont pas l’être. Cela ne se produit pas », a-t-il prédit.

Tout le reste est une manipulation médiatique, comme la pseudomenace du patron de la Histadrut, qui a fini par se taire, car ses troupes ne sont pas les bourgeois de Tel-Aviv, mais le peuple des travailleurs. Quant aux pilotes, qui sont les enfants gâtés de la bourgeoisie, ils font comme leurs parents, alors que l’État a assumé pleinement leur formation.

JForum.fr & CNN