L’ancien député Bassel Ghattas (Balad–Liste arabe unifiée) restera en prison.

Condamné à deux ans de réclusion (à peine) pour collaboration avec le terrorisme, il avait saisi la commission des libérations afin d’obtenir une réduction de peine.

Mais cette dernière a jugé qu’il n’y avait pas lieu de lui accorder cette faveur, d’abord parce qu’il n’a exprimé aucun regret de ses actes et deuxièmement, parce que les infractions qu’il a commises sont extrêmement graves et ont été de nature à mettre en danger la sécurité des citoyens.

En 2016, Bassel Ghattas avait en effet pris en flagrant délit, profitant de son immunité parlementaire pour introduire dans la prison de Ketziot des téléphones portables à destination de terroristes détenus.

Or on sait que ces terroristes organisent des attentats depuis leur cellule avec des “collègues” à l’extérieur au moyen de téléphones portables. A la suite d’une transaction avec la justice, le député avait été mis en examen pour abus de confiance, escroquerie, atteinte à la sécurité de l’Etat et introduction illégale de matériel électronique dans un établissement pénitentiaire.

Les juges l’avaient condamné à deux ans de prison avec clause d’infamie, à dix-huit mois de prison avec sursis et à 120.000 shekels d’amende.

Résumant la faute de Bassel Ghattas (ainsi que le comportement classique des députés arabes), le juge Itaï Gonen-Bressler avait dit entre autre: “Le prévenu a profité de son statut de parlementaire ainsi que du système démocratique pour commettre un acte particulièrement grave”.

par Shraga Blum

Photo Hadas Parush / Flash 90

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