Les responsables de la sécurité des Nations Unies ont envoyé leur équipement de détection de haute qualité au Brésil pour aider à intercepter les communications des terroristes. Ils craignent que Daesh se prépare à faire exploser une bombe radioactive pendant les Jeux olympiques.
Le directeur de la lutte anti terrorisme Luiz Alberto Sallaberry considère la «menace comme crédible». En effet le nombre et la nocivité des attaques de Daesh ont augmenté de façon spectaculaire au cours des derniers mois avec les attaques terroristes en Europe.
Les chefs de la sécurité olympique ont emprunté à l’AIEA des moniteurs de veille de l’Agence internationale de l’énergie atomique, ainsi que des détecteurs et des scanners portables.
L’agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a également fourni du personnel et des dosimètres portables pour que tous les fonctionnaires impliqués dans la sécurité des jeux Olympiques puissent mesurer les niveaux de rayonnement .
Ils seront utilisés sur les sites. Leurs craintes sont renforcées par les liens et connexions croissantes entre les ressortissants brésiliens et les terroristes.
Le chef de la lutte anti terroriste brésilien estime lui aussi cette menace comme « crédible» et les experts estiment qu’une attaque terroriste avec une «bombe sale» est plus probable aujourd’hui que durant la guerre froide.
Une «bombe sale» est une arme qui combine des matières radioactives avec des explosifs conventionnels.
En plus de sa capacité à augmenter la puissance de l’explosion, une bombe sale contamine également les zones de l’explosion et les rend inutilisables, ce qui causerait des ravages aux Jeux olympiques.
Daesh a utilisé des armes chimiques en Irak et en Syrie et le groupe terroriste est liés à la fois aux attaques de Paris et de Bruxelles et avait étudié la possibilité de s’en prendre à une centrale nucléaire belge .
Daesh a déjà commis de nombreuses attaques à l’arme chimique en Syrie, a déclaré Moshe Kantor, chef du Luxembourg Forum sur la prévention des catastrophes nucléaires, lors d’une conférence le mois dernier.
«Nous savons que le groupe terroriste veut aller encore plus loin en réalisant une attaque nucléaire au cœur de l’Europe.
«Ceci, combiné avec un faible niveau de sécurité sur une multitude de sites de recherche nucléaire dans l’ex-Union soviétique où les terroristes peuvent avoir accès aux matières premières radioactive », signifie que la menace d’une possible » attaque à la bombe sale sur une capitale occidentale est élevée.’
Il a exhorté les Etats-Unis et la Russie, les deux puissances nucléaires, à coopérer et à partager leurs ressources technologiques pour surveiller le transport illégal de matières radioactives.
Pour mémoire, en Mars dernier Khalid et Ibrahim El Bakraoui avaient initialement envisagé une attaque sur un site nucléaire en Belgique avant de commettre l’attentat à l’aéroport de Bruxelles.
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