Controverse autour du choix de JD Vance comme vice-président de Trump : accusations antisémites et anti-israéliennes
Le choix de JD Vance comme colistier de Donald Trump pour la vice-présidence a suscité de vives réactions de la part de militants antisémites et anti-israéliens. Ces derniers ont affirmé sur les réseaux sociaux que Vance était davantage loyal à Israël qu’aux États-Unis, alimentant ainsi des théories complotistes sur son allégeance.
Ces accusations se basent sur les positions fermement pro-israéliennes de Vance et ses relations étroites avec la communauté juive américaine. Plusieurs comptes influents sur les médias sociaux ont relayé ces théories, présentant Vance comme un pantin d’Israël.
Des figures comme le commentateur communiste américain Jackson Hinkle ont diffusé des photos de Trump et Vance visitant le Mur des Lamentations, portant une kippa, pour suggérer une soumission à Israël. Le compte X Megatron a notamment interprété ces images comme une preuve de l’allégeance de Vance à Israël. D’autres, tels que le théoricien du complot David Icke, ont partagé une vidéo de Vance participant à un événement organisé par l’Association Tzadek en février à New York, où il s’exprimait aux côtés de juifs religieux.
David Icke a également insinué que les mêmes influences juives continueraient à dominer la Maison Blanche sous une administration Trump-Vance, tout comme elles le feraient sous l’administration actuelle de Joe Biden. L’influenceuse antisémite Dr Anastasia Maria Loupis a rejoint ces accusations en partageant des photos de présidents américains rencontrant des juifs orthodoxes, suggérant une emprise juive persistante sur la politique américaine.
Des personnalités diverses, comme l’ancien combattant de MMA Jake Shields, ont questionné la possibilité de concilier une politique « Amérique d’abord » avec un soutien à Israël. Shields a également cité le soutien du conservateur Ben Shapiro au choix de Trump, le qualifiant d’« agent du Mossad » pour appuyer ses arguments.
Enfin, Maram Susli, commentateur australien pro-Assad, a exhorté Vance à s’enregistrer comme agent étranger en raison des dons de campagne reçus de l’American Israel Public Affairs Committee (AIPAC).
Ces accusations reflètent une résurgence des discours antisémites et anti-israéliens en réaction aux choix politiques de figures influentes, révélant une méfiance profonde et des théories du complot persistantes dans certains segments de la société.
Jforum.fr
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Apparemment, il n’y a que du beau monde parmi ces racailles antisémites.
Par contre, on entend très peu de réactions aussi virulentes lorsqu’il s’agit de dénoncer les horreurs commises par le hamas.
En fin de compte, c’est partout pareil.
Lorsqu’on additionne la haine à l’argent, les résultats sont dégueulasses….