Une scolarité météorique, un Q.I. stratosphérique, des projets plein la tête et un avenir sans doute rempli d’étoiles… Voici Laurent Simons, le petit prodige que toutes les universités s’arrachent.

Les génies ne se trouvent pas seulement dans les lampes des pays d’Orient. On peut aussi en croiser dans les rues de notre bonne vieille Europe. À Ostende, en Belgique, il a pris l’apparence d’un petit garçon de 12 ans aux yeux vifs, Laurent Simons. « Son papy et sa mamie, qui le gardaient souvent en raison de notre activité professionnelle très prenante à Rotterdam, nous disaient qu’il était particulièrement intelligent », se souvient Lydia, sa mère. Particulièrement intelligent, c’est un euphémisme…

Dès l’âge de 4 ans, le petit prodige entre en CP. Puis, il effectue une scolarité express. Entrée au collège à 7 ans, lycée bouclé à… 9 ans. À 10 ans, il décroche sa licence de physique avant de valider, avec les félicitations, un master de physique quantique à l’université d’Anvers l’année de ses 12 ans. Le secret de ce parcours exceptionnel ? Un Q.I. de 145 (la moyenne se situant entre 90 et 100), combiné à une capacité de mémorisation surdéveloppée. Des facultés hors du commun qui permettent à Laurent d’affirmer, souriant, au quotidien néerlandophone Het Laatste Nieuws: « Je n’ai pas trouvé ça si difficile ! Je pense que je peux faire plus et mieux. »

Le jeune surdoué adore le karting, jouer avec son chien et regarder des séries télévisées

Même si ses plus fidèles compagnons sont un ordinateur portable et un livre dédié aux puces électroniques, le jeune surdoué en jean et basket adore le karting, jouer avec son chien et regarder des séries télévisées. Pour lui, être diplômé à son âge est tout à fait « normal ». Il trouve même cela « chouette ».

Son rêve ? Devenir médecin chercheur. Avec un objectif à la hauteur du don que la nature lui a donnée : « Mon but, c’est l’immortalité. Je veux être capable de remplacer le plus de parties du corps possible par des éléments mécaniques. J’ai le chemin en tête pour y arriver. La physique quantique – l’étude des plus petites particules – est la première pièce du puzzle. « 

« Nous restons attentifs au fait qu’il profite de la vie comme tout enfant », précisent ses parents

« Les qualités de Laurent sont tout simplement extraordinaires », résume Sjoerd Hulshof, directeur de licence en génie électrique à l’université de technologie d’Eindhoven. Conscient de l’attention médiatique dont Laurent fait l’objet, notamment en Belgique où il est une véritable star, et de la bataille que se livrent les universités du monde entier pour recruter ce prodige, ses parents veillent à l’équilibre de son ego.

« Nous sommes très fiers de lui, mais restons attentifs au fait qu’il profite de la vie. Un enfant doit aussi rester insouciant, affirme Alexander, le père, dentiste de profession. Si, à un moment donné, on se rend compte qu’il devient prétentieux ou arrogant, on lui remettra les pieds sur terre. » La tête dans les étoiles et les pieds sur terre, un combo gagnant pour prouver qu’être un génie n’implique en aucun cas d’avoir la grosse tête !

Certains l’appellent le jeune Sheldon. Il partage non seulement avec lui un QI élevé et une passion pour la science, mais il aime aussi les super-héros de bandes dessinées et regarder des films avec ses amis. Pour ce préadolescent brillant, le monde ne connaît pas de frontières, et s’il y a bien une chose dont il a envie, c’est d’acquérir plus de connaissances pour faire le bien.

Laurent Simons, un garçon spécial

Ce jeune garçon a passé ses premières années en Belgique avec ses grands-parents tandis que ses parents travaillaient aux Pays-Bas. Il ne lui a pas fallu longtemps pour donner des indices sur son potentiel, sur cette curiosité innée qui définit les enfants prodiges, ajoutée à certaines compétences inhabituelles pour des percentiles de son âge. À tel point qu’il a commencé ses études primaires alors qu’il n’avait que 4 ans.

Son quotient intellectuel est de 145 points et, comme le stipule bien l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), on peut considérer qu’une personne a des capacités intellectuelles élevées lorsqu’elle dépasse les 130. Cependant, actuellement, il ne suffit pas de se pencher uniquement sur les tests psychométriques.

C’est quelque chose qui a toujours défini Laurent Simons et qui, en fin de compte, l’a amené là où il est : avec un diplôme universitaire et voulant se plonger dans le domaine de la physique quantique.

Un esprit exceptionnel avec de grands objectifs et des passe-temps normaux

Une chose que ce jeune prodige commente généralement dans les médias est que l’école était un peu ennuyeuse pour lui. Malgré cela, ses professeurs ont réussi à l’empêcher de se sentir étrange ou différent. C’est sans aucun doute la clé des enfants prodiges. Il est nécessaire d’adapter le programme scolaire à leurs besoins éducatifs, mais toujours en favorisant leur intégration sociale et affective.

Laurent Simons a des amis de son âge avec qui il ne discute pas science. Il aime les films de super-héros et les séries comme Loki, l’équitation et conduire des karts. C’est un garçon normal avec un potentiel extraordinaire pour conquérir ses rêves. Et ses objectifs sont aussi élevés que nobles.

Il aspire à pouvoir créer des organes artificiels et prolonger la vie grâce aux nouvelles technologies. De cette façon, il pourrait aider ses grands-parents, qui souffrent de problèmes cardiaques. Il souhaite aussi poser les bases de cette aspiration tant désirée par la science : découvrir les mystères de l’immortalité.

Laurent Simons a d’abord étudié l’ingénierie électrique à l’Université technique d’Eindhoven aux Pays-Bas. En fait, il était sur le point d’obtenir son diplôme alors qu’il n’avait que 9 ans, mais le recteur n’a pas voulu adapter les matières pour lui car, selon eux, aller si vite n’était pas bon pour son développement. Cela a obligé ses parents à le placer à l’Université d’Anvers, où il a pu obtenir un diplôme en physique.

cerveau d'enfant

L’enfant prodige, quand génétique et éducation se rejoignent

Le professeur Larry Vandervert est l’une des figures les plus importantes de l’étude de la douance. Des travaux de recherche comme ceux menés en 2009, par exemple, analysent la figure des enfants prodiges dans l’histoire et l’évolution de leur compréhension. Dans la littérature psychologique, nous utilisons cette catégorie diagnostique lorsque nous avons une personne de moins de 10 ans qui présente des caractéristiques très similaires à celles de Laurent Simons. De même, Vandervert souligne que s’il y a quelque chose qui les différencie, c’est leur mémoire de travail et leur agilité mentale.

Selon ses propres recherches, le cervelet pourrait être la clé de cette vitesse lors du traitement de l’information. Par ailleurs, il existe un autre aspect non moins intéressant. Les enfants aux capacités intellectuelles élevées qui réussissent dans leurs études sont le résultat de deux variables bien précises.

En plus d’avoir un bon QI et un grand talent inné, l’environnement dans lequel ils grandissent est essentiel. Si l’environnement est favorable et stimulant et qu’ils ont également un environnement social qui leur apporte sécurité et affection, ils peuvent atteindre leur plein potentiel. La synergie entre l’éducation émotionnelle et la stimulation intellectuelle est primordiale.

Lauren Simons a de nombreux défis vitaux et personnels devant lui. Mais ce qui ressort de toutes ses interviews, c’est son charisme, sa maturité et le regard d’un enfant qui, avec des rêves et des objectifs clairs, continue de profiter de la proximité de ses parents et amis de son âge. Nous sommes sûrs que l’avenir lui apportera beaucoup de succès et de bonheur.

JForum.fr

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

1 Commentaire
Le plus récent
Le plus ancien Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Max Benchetrit

Bravo pour ses éducateurs d’avoir compris qu’on ne met pas en cage un surdoué extraordinaire en l’aidant a vivre une vie saine.