Un article de Etienne Monin pour Radio France. « Israël accueille ce jour et pour trois jours une bourse du diamant à Ramat Gan, près de Tel Aviv. » L’industrie de la pierre précieuse pèse 15 milliards de dollars à l’exportation, dans ce pays devenu quatrième place mondiale.

Il faut s’imaginer quatre buildings reliés entre eux, formant un ensemble dédié au commerce de la pierre précieuse. Cet espace immobilier abrite plus de 1 000 entreprises et environ 20 000 employés. Un dispositif de sécurité impressionnant entoure cette ville dans la ville. Pour y entrer, il faut être invité et donc attendu.

À l’entrée, il est obligatoire de laisser sa photo et ses empreintes digitales. Il s’agit aussi de présenter un badge, en même temps que la personne invitante, afin de franchir un tourniquet grillagé.

La bourse aux diamants, installée quasiment en rez-de-chaussée, est utilisée par ceux qui n’ont pas de bureaux dans ces bâtiments. Dans ce grand hall, un espace est réservé à l’achat des diamants bruts. Un autre secteur est dédié à l’acquisition des pierres taillées. L’accès est interdit.

Eric Dresdner, qui travaille pour le diamantaire André Messika, décrit, de loin, le fonctionnement de transactions particulières. « Ceux qui sont debout ont amené une pierre qu’ils montrent à un acheteur potentiel. Celui-ci vérifie la pierre. En fonction de son intérêt, il négocie ou pas », explique-t-il.  D’où viennent les diamants bruts ? « De la Russie, d’Afrique, d’Australie, d’Amérique du Sud, du Canada », précise Eric Dresdner.

Tous les métiers autour du diamant peuvent être réunis dans un même lieu hautement sécurisé. Les diamants sont par exemple confiés à une entreprise de convoyage en fin de journée pour rejoindre l’aéroport.

C’est comme un très grand club, explique André Messika, dont les bureaux surplombent la ville. Le diamantaire se présente comme l’un des dix plus grands négociants et fabricants de cette bourse. « Ce n’est pas un magasin, explique-t-il. Seuls les professionnels viennent ici. » Dans ses bureaux, André Messika travaille le brut ou le diamant déjà taillé à l’aide de machines informatisées. Le tout est ultra-sécurisé. « Il m’est arrivé d’inviter des personnes ici. Je les ai entendues dire qu’elles n’avaient jamais vu de plus grands coffres-forts », confie-t-il ».

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