Israël affirme que ses avions de combat ont frappé un complexe militaire syrien.
Israël affirme que ses avions de combat ont touché un complexe militaire syrien, des systèmes radar et des postes d’artillerie « en réponse aux roquettes tirées depuis la Syrie ».
Les Forces de défense israéliennes (FDI) ont déclaré qu’elles avaient commencé à frapper des cibles sur le territoire syrien après que trois roquettes ont été lancées vers Israël depuis la Syrie samedi soir, heure locale, dont l’une a atterri dans le sud des hauteurs du Golan.
« Il y a peu de temps, des avions de chasse de Tsahal ont frappé des cibles supplémentaires sur le territoire syrien, notamment un complexe militaire de la quatrième division des forces armées syriennes, des systèmes de radars militaires et des postes d’artillerie utilisés par les forces armées syriennes », a déclaré Tsahal dans un communiqué tôt ce dimanche heure locale.
Les frappes des avions de chasse faisaient suite à des frappes antérieures de Tsahal sur le territoire syrien à l’aide d’un UAV (véhicule aérien sans pilote ou drone), qui ciblait les lanceurs soupçonnés d’avoir tiré les roquettes.
L’armée israélienne a déclaré qu’elle « considère l’État syrien comme responsable de toutes les activités se déroulant sur son territoire et ne permettra aucune tentative de violation de la souveraineté israélienne ».
« Vers 5 heures du matin aujourd’hui, l’ennemi israélien a mené une attaque aérienne avec un certain nombre de missiles en direction des hauteurs du Golan syrien occupé, ciblant certains points dans la région sud », a déclaré l’agence de presse officielle syrienne SANA, citant une source militaire syrienne. .
Selon SANA, la source militaire a ajouté que les défenses aériennes syriennes avaient « intercepté les missiles des agresseurs et abattu certains d’entre eux ».
La nouvelle survient après qu’Israël a frappé des cibles de militants palestiniens dans le sud du Liban et à Gaza tôt vendredi, après que des dizaines de roquettes ont été tirées du Liban sur le territoire israélien.
Tensions autour de la mosquée al-Aqsa
Les tirs de roquettes interviennent dans un contexte de tensions accrues dans la région suite aux raids de la police israélienne sur la mosquée al-Aqsa à Jérusalem.
Les raids de la police israélienne sur la mosquée sont considérés par les musulmans comme une provocation majeure.
La police israélienne a effectué deux descentes dans la mosquée mercredi la semaine dernière, affirmant que « des centaines d’émeutiers et de profanateurs de mosquée (s’étaient) barricadés » à l’intérieur.
Samedi soir, la police israélienne a de nouveau déclaré que « de nombreux jeunes étaient entrés dans la mosquée et avaient fermé les portes, sans raison ».
Le voisin d’Israël, la Jordanie, a mis en garde contre des « conséquences catastrophiques » si les forces israéliennes prenaient à nouveau d’assaut la mosquée.
Si la police israélienne « agressait à nouveau les fidèles, dans une tentative de vider la mosquée des fidèles, en préparation d’incursions majeures dans la mosquée », cela « pousserait la situation vers plus de tension et de violence, ce pour quoi tout le monde paiera le prix », a déclaré le porte-parole du ministère jordanien des Affaires étrangères, l’ambassadeur Sinan al-Majali, dans un communiqué tard samedi, heure locale.
« Le gouvernement israélien porte la responsabilité de l’escalade à Jérusalem et dans tous les territoires palestiniens occupés et de la détérioration qui s’aggravera s’il n’arrête pas ses incursions dans la sainte mosquée al-Aqsa… et sa terrorisation des fidèles en ces jours bénis, », a déclaré al-Majali.
L’avertissement de la Jordanie a été suivi d’une déclaration du ministère israélien des Affaires étrangères tôt dimanche, affirmant que les personnes qui « se barricadent à l’intérieur de la mosquée al-Aqsa sont des personnes dangereuses, radicalisées et incitées par le Hamas et d’autres organisations terroristes ».
Le Waqf est l’organisme nommé par la Jordanie qui gère l’enceinte de la mosquée al-Aqsa, connue sous le nom de Mont du Temple par les Juifs.
Une fusillade signalée en Cisjordanie
Dans un événement distinct samedi soir, Tsahal a tué un Palestinien de 20 ans dans la ville occupée d’Azzoun en Cisjordanie, selon le ministère de la Santé de l’Autorité palestinienne.
L’homme, Ayed Azam Salim, a été abattu par des balles réelles israéliennes dans l’abdomen et la poitrine dans le district de Qalqilya, selon le ministère.
« A la suite d’activités de routine, plusieurs suspects ont lancé un engin explosif sur des soldats de Tsahal dans la ville d’Azzun », a déclaré Tsahal dans un communiqué. Les soldats ont répondu « avec des balles réelles vers eux » et une personne a été touchée, ajoute le communiqué. Aucun soldat de Tsahal n’a été blessé, selon le communiqué.
Salim a été emmené dans un hôpital de Qalqilya où il est décédé, selon l’agence de presse palestinienne WAFA.
Vendredi, une personne a été tuée et sept autres blessées dans un attentat à la voiture bélier à Tel-Aviv . La police a déclaré que la voiture était conduite par un habitant de 45 ans de Kfar Kasem, une ville majoritairement arabe à l’est de Tel-Aviv.
La victime, un touriste italien, a été nommée par les autorités israéliennes et italiennes sous le nom d’Alessandro Parini. Les médias italiens ont déclaré qu’il s’agissait d’un avocat de 35 ans. Les autorités israéliennes ont qualifié l’incident d’« attentat terroriste ».
JForum.fr & CNN
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