L’île devrait faire huit kilomètres carrés, serait reliée Gaza par un pont de cinq kilomètres, a déclaré lundi Yisrael Katzministre des Transports et ministre du Renseignement et de l’énergie atomique .
Le projet comprendrait la construction d’un port maritime et même un aéroport qui serait administré par les Palestiniens et la communauté internationale. Israël, cependant, se réserverait le droit de superviser la sécurité de l’île et de maintenir des points de contrôle sur le pont.
Israël a imposé un blocus pour empêcher l’importation d’armes à Gaza après que le Hamas ait remporté les élections palestiniennes en 2006. Le blocus est une mesure vitale pour empêcher la contrebande d’armes par le Hamas, qui est une organisation terroriste. Israël autorise quelque 850 camions de marchandises à entrer à Gaza chaque jour.
L’organisation terroriste a longtemps insisté sur le fait que l’une des conditions préalables à une trêve à long terme serait la réouverture de l’aéroport Yasser Arafat détruit et la création d’un port de mer pour stimuler l’économie de l’enclave.
Au nom de préoccupations de sécurité nationale, Katz a déclaré que la construction d’une île artificielle pourrait être un compromis pour alléger les difficultés économiques de la bande de Gaza tout en répondant aux demandes du Hamas.
«Je ne pense pas qu’il soit juste d’enfermer deux millions de personnes sans aucun lien avec le monde, » a déclaré Katz lors d’un briefing avec des journalistes étrangers. «Israël n’a aucun intérêt à rendre la vie plus difficile pour la population là-bas. Mais à cause de problèmes de sécurité, nous ne pouvons pas construire un aéroport ou un port maritime à Gaza « .
La proposition de l’île artificielle est actuellement débattue par le cabinet de sécurité, et montre beaucoup de potentiel, dit Katz. Les politiciens cherchent maintenant des solutions et élaborent des plans sur la façon de maintenir la sécurité dans un port offshore qui serait financé à l’échelle internationale. En option, Israël envisage des fermetures temporaires du pont, pour le cas où les hostilités reprendraient
Le ministre a également souligné que l’île ne serait pas construite ou financée par Israël, mais plutôt par des entités étrangères. Saoudiens, chinois et ses entreprises privées israéliennes sont actuellement considérés comme des investisseurs potentiels. Katz a déclaré qu’Israël permettrait aux étrangers d’entrer dans les eaux israéliennes pour mener à bien la construction.
L’Autorité palestinienne a qualifié le plan de « douteux» et motivé par des considérations politiques. » La création de l’île artificielle permettra de rompre l’isolation de Gaza du reste de l’Etat palestinien, » a déclaré Husam Zumlot, un collaborateur de président Mahmoud Abbas, a Associated Press.
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