La route vers la victoire passe par la connexion de toutes les armes au sein de Tsahal, est-ce possible?
Le chef d’état-major Kochavi fait actuellement la promotion d’une combinaison de toutes les ressources : de l’air, de la mer et de la terre au sein de Tsahal, afin de mener l’armée israélienne à la victoire dans la prochaine guerre. La route est difficile à tracer, mais au bout du compte, l’armée sera en mesure de relever n’importe quel défi.
Le chef d’état-major Aviv Kochavi promeut actuellement, dans le cadre de Tanufah (programme Elan), un plan qui reliera l’armée de terre aux branches aérienne et maritime, destiné à faire progresser l’armée israélienne en termes d’efficacité dans les manœuvres au sol et dans toutes les autres sphères. Kochavi pense qu’avec ce concept, l’armée sera en mesure de bien faire face à la prochaine guerre.
Cette victoire multifronts est le but ultime que se fixe l’armée israélienne. Ce slogan général est devenu la pierre angulaire de son renforcement de la puissance de feu, ces deux dernières années, et il deviendra la base d’une armée qui se renforcera au cours de la prochaine décennie. Lors de Liban II, cette thèse a éclaté après que le chef d’état-major d’alors, issu de l’aviation, a cru que l’armée de l’air pouvait faire tout le travail pour l’armée israélienne. Le résultat, comme nous le savons tous, s’est avéré être le contraire.
L’opération Tzuk Eitan (2014 à Gaza) a renforcé la compréhension de Tsahal que l’armée de l’air à elle seule ne fera pas tout et qu’il ne lui incombera pas de terminer la prochaine guerre, et avec l’intensification des capacités d’attaques ennemies, en particulier la menace du Hezbollah, il ne fait aucun doute que nos meilleurs pilotes ont besoin d’aide. Kochavi pense que le lien entre toutes les parties est le facteur X (chaînon manquant), et il a raison. Des hauts fonctionnaires sont sur le terrain pour comprendre à quel point sa nouvelle perception a changé l’attitude au sein de Tsahal. Auparavant, même si les forces armées fournissaient de bons renseignements, ils n’atteignaient pas toujours les pilotes de chasse, et si l’armée de l’air fournissait une image aérienne précise avec des cibles, il n’est pas certain que le corps blindé ou les artilleurs en aient eu connaissance au moment opportun et cela n’a pas forcément marché.
La perception du renforcement de la puissance de feu de Kochavi est radicale pour Tsahal, mais soulève également une grande question – est-ce même simplement possible? À un moment donné, il =s ne parlent pas forcément le même langage entre eux et c’est également un facteur de différenciation des perceptions. Le résultat direct de ces lacunes s’est manifesté lors de l’exécution de tâches complexes : si dans certains corps hautement technicisés (aviation, cyberdéfense), quelques heures suffisaient, dans le bras terrestre, cela prenait des jours (mouvements d’une armée en campagne).
Une autre question qui se pose est de savoir si ce changement – ou l’ensemble de ces changements – sur terre, en mer et dans les airs, est vraiment révolutionnaire? Eh bien, pour les militaires, la réponse est un oui sans équivoque. Cependant, il faudra, sans aucun doute, beaucoup de temps pour comprendre le changement et l’assimiler.
Pour atteindre le plein potentiel du plan, il faut analyser la force de l’ennemi. Tsahal a t-elle suffisamment d’informations sur les forces du Hezbollah? C’est peut-être le cas, mais elle doit supposer que ce qu’elle a ne suffit pas. Le Hamas à Gaza ou les unités Sheikh Radwan du Hezbollah? La réponse est dans la formulation du nouveau plan du chef d’état-major, et c’est très simple: il faut se préparer au pire.
QG de commandement tactique mobile -« Rhino »
Le chef d’état-major de Kochavi répond à toutes ces questions. En fin de compte, et à la réception de la mission, le grand défi est qu’en temps réel les navires de guerre sur l’eau, les sous-marins dans les profondeurs, les avions dans les airs et les avions habités dans les profondeurs de la zone fourniront tous une vue d’ensemble au RPG sur le terrain, grâce à cette image. «F aura besoin d’un hélicoptère de combat pour l’aider, l’hélicoptère sera disponible pour lui et pourra effectuer pour lui toute mission requise. Ils parleront tous la même langue et à travers le même réseau de communication, verront la même image et pourront enrichir d’autres données en temps réel à un moment donné.
Je ne sais pas s’il existe une autre armée de ce genre dans le monde. Je sais, mais si l’armée israélienne atteint ces capacités, elle sera non seulement en mesure de vaincre le Hezbollah, le Hamas ou les deux en même temps, mais elle pourra également le faire dans un court laps de temps, à un faible coût et avec un très petit nombre de victimes, puisque dirigée par Kochavi, de la bonne manière.
Adaptation de l’Hébreu : Marc Brzustowski
Pour reprendre une expression Française mal employer « Autant pour moi ! ». Originellement « Au temps pour moi ! » réponse d’une estafette a Napoléon a Waterloo » Pourquoi les hussards n’ont pas charger ? » ( il s’était égaré dans le brouillard et n’avait pus transmettre les ordres a temps)
Depuis tout les état majors le savent. Celui qui a les informations et la coordination le plus réactive et le maitre du terrain.