Patrick Bruel chante « La France de mon enfance » pour Enrico Macias

 

Patrick Bruel chante La France de mon enfance pour Enrico Macias lors de l’émission la boîte à secret le 7 février 2020.

Enrico Macias. Mémoires d’un Juif de Constantine

JIMENA a eu l’honneur d’interviewer Enrico Macias, de son vrai nom Gaston Ghrenassia, né à Constantine (Algérie) en 1938.

En 1962, fraîchement marqué par l’assassinat de son beau-père le grand chanteur Cheikh Raymond , il se voit obligé, comme beaucoup, de quitter son pays et n’a jamais pu y retourner depuis.

Dans cet extrait, il nous parle de sa ville natale et nous confie quelques souvenirs. Enrico Macias. Mémoires d’un Juif de Constantine.

JIMENA Oral History and Digital Experience Project, 2015. © Copyright JIMENA INC

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Constantine – Le quartier juif au bord du ravin

Constantine…la petite Jérusalem…

« …Que savons-nous de son histoire ? Peu de choses, en vérité. Sous la férule ottomane, on peut imaginer la misérable vie, mais secrètement orgueilleuse, d’une communauté dhimmie de quelques milliers de personnes, trouvant le réconfort dans sa foi inentamée… » d’après Jean-Luc Allouche (Les juifs de d’Algérie)

« … Le souverain qui règne à la fin du XVIIIe siècle décide de faire raser le quartier de Sidi El-Kettani et ses pauvres masures branlantes, principalement occupées par des juifs. Il y fait construire une mosquée et une medersa, ainsi qu’une demeure particulière.

Les juifs doivent se reloger dans un quartier qui leur est désormais réservé, autour d’un ravin encombré de ruines, de petites friches à chèvres et d’habitations instables, en contrebas de la casbah.

Dans l’axe du ravin, les juifs bâtissent les futures rues Thiers et rue Grand. Ils n’ont pas le droit de vivre ailleurs, ni les musulmans de s’installer là…

…Le quartier juif est censément établi au nord-est de Constantine, mais les populations juive et musulmane s’intriquent dans l’espace étroit du nid d’aigle.

Le confinement des juifs souhaité par Salah Bey, contesté par les faits dès les premières années, ne survit guère à l’arrivée des Français, même si la majeure partie de la communauté vit dans ses contours anciens, dans un triangle dessiné grosso modo par les rues Thiers, Damrémont et Nationale.

Comme tous les quartiers de la ville, l’ancienne chahara – le quartier juif – de Constantine connait de profondes mutations. La grande synagogue de la rue Thiers, le Midrash, est édifiée dans les années 1880…

D’après Bertand Dicale (Cheikh Raymond).

 

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