Des suspicions d’euthanasies dans un Ehpad du Doubs ont entraîné l’ouverture d’une enquête préliminaire par le parquet. Illustration — Philippe Huguen AFP
L’Agence régionale de santé (ARS) de Franche-Comté a reçu le signalement d’une famille d’une pensionnaire de l’Ephad du Larmont (Doubs) décédée au printemps 2018.
Après l’ouverture d’une enquête administrative par l’organisme puis une inspection pour une suspicion d’euthanasie début décembre, L’Est Républicain révèle qu’une enquête préliminaire pour homicide involontaire a été ouverte par la justice.
« Préoccupants », d’après la confirmation du procureur de la République de Besançon au quotidien régional, les premiers éléments ont d’abord entraîné la saisie du parquet par l’ARS.
Selon lui, le constat fait état d’une « surmortalité des résidents » vis-à-vis de la moyenne française, et « l’utilisation de molécules » peu ou pas utilisées dans les autres établissements.
Plusieurs cas intéressent les inspecteurs
Outre le cas initial, les inspecteurs s’intéressent aux cas de plusieurs pensionnaires dont les décès sont survenus dans des circonstances jugées troublantes.
Tandis que le rapport définitif de l’ARS est attendu dans les jours à venir, un médecin de l’établissement situé non loin de Pontarlier a été mis à pied à titre conservatoire, affirment nos confrères.
D’autres expertises pourraient suivre, selon les conclusions de ce rapport.
 |
 |
