Donald Trump écrase la concurrence lors de la primaire dans l’Iowa
Dans la course aux primaires républicaines en vue de la présidentielle américaine, Donald Trump a marqué un retour triomphant lors de la primaire dans l’Iowa. Les résultats quasi définitifs révèlent que l’ancien président a remporté une victoire écrasante avec 51% des suffrages, balayant ainsi ses principaux rivaux, Ron DeSantis et Nikki Haley. Cette performance impressionnante a consolidé la dynamique politique de Trump depuis son départ de la Maison Blanche en 2021.
Les données électives indiquent que la suprématie de Donald Trump s’est étendue sur 98 des 99 comtés de l’Iowa, laissant seulement Johnson en dehors de son emprise. Dans ce dernier, Nikki Haley a réussi à remporter la première place avec une mince avance de seulement une voix. Ces résultats, qualifiés de « large » et « éclatante » par les médias, soulignent le poids politique persistant de Trump au sein du parti républicain.
Ron DeSantis, gouverneur de Floride, se classe deuxième avec environ 21,2% des voix, suivi de près par Nikki Haley, ex-ambassadrice américaine à l’ONU, avec 19,1%. L’entrepreneur Vivek Ramaswamy, malgré son retrait de la course, a apporté son soutien à Trump, reconnaissant la volonté affirmée des électeurs.
L’Iowa, traditionnellement considéré comme un baromètre des primaires, a renforcé la position de Trump, effaçant en partie sa défaite de 2020 dans l’esprit de nombreux républicains. Les médias américains, tels que le New York Times et CNN, caractérisent cette victoire comme un retour puissant et revanchard du magnat de 77 ans.
Cependant, les primaires républicaines ne sont pas encore jouées, et l’attention se tourne vers le prochain scrutin dans le New Hampshire. Les analystes demeurent prudents, soulignant que bien que la victoire de Trump dans l’Iowa était largement anticipée, d’autres développements pourraient influencer le cours des primaires à venir. Politico et CNBC considèrent néanmoins que cette victoire renforce davantage la position politique déjà puissante de Donald Trump, laissant entrevoir un avenir politique dynamique pour le magnat de l’immobilier de 77 ans.
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