L’appareil développé dans le Technion et son logiciel appliqué parviennent à détecter les signatures chimiques de plusieurs maladies, dont la maladie de Parkinson, qui affecte déjà 10 millions de personnes dans le monde.
La détection précoce de la maladie de Parkinson revêt une grande importance pour obtenir des traitements qui soulage le patient, bien que la maladie soit incurable.
La réduction de la perte de neurotransmetteurs à des stades précoces de la maladie de Parkinson offre de nouveaux espoirs dans le traitement de la maladie et de nouvelles perspectives quant aux thérapies de neuroprotection. Cette technologie permettrait également de diagnostiquer des patients avant que la maladie ne se déclare.
Selon l’équipe du Technion, dirigée par les professeurs John Feinberg et Hossam Haick, le dépistage précoce aboutira certainement sur un traitement plus approprié et efficace.
Techniquement, cela peut sembler très compliqué : 40 capteurs différents détectent à un niveau nanométrique différentes molécules marqueurs qui découvrent la maladie avec une précision qui élimine l’utilisation de moyens agressifs, invasifs, inconfortables et coûteux. La méthode promet également d’être plus rapide et moins chère et serait finalement utilisée dans le monde entier comme test standard pour la maladie de Parkinson.