Les prisonniers étaient contraints par les nazis de chanter ces chansons.
La bobine qui avait apparemment été oubliée contenait des chansons en yiddish et en allemand, enregistrés dans le camp de réfugiés d’Henoville, dans le nord de la France, à l’été 1946.
Ces chansons ont été chantées par des survivants de l’Holocauste en Allemagne, en Italie, en France et en Suisse., interviewées par le Dr David Boder.
La bobine d’enregistrement a été étiquetée par erreur « chansons Heroville » au lieu de « Henoville. »
Il contient plusieurs chansons dont ‘Undzer shtetl brent’ (Notre village brûle) par Mordecai Gebirtig.
Elle a été interprétée en yiddish par Gita Frank, qui explique dans l’introduction qu’elle a été une fois chanté par la fille du compositeur dans les caves d’un ghetto de Cracovie.
La chanson était censée inspirer le peuple à se rebeller contre les Allemands, qui avait remplacé les paroles originales pour chanter «le peuple juif brûle».
Et l’enregistrement contient également des chansons que les prisonniers ont été forcés de chanter alors qu’ils se déplaçaient entre les lieux de travail dans les camps de concentration.
Il a fallu aux chercheurs 2 ans pour mettre au point un procédé pour convertir cette vieille bobine en un format numérique afin de pouvoir l’écouter et de la préserver.
Ce témoignage donne au monde un bref aperçu de la mélodie chantée par les personnes condamnées à mort et aux travaux forcés pendant la Shoah.
![]() |
![]() |