Chaos en Iran : un inconnu tué dans une explosion dans un champ pétrolier – le réseau électrique s’effondre

Des équipements techniques ont pris feu au deuxième plus grand aéroport de la capitale • Les résidents sont sortis pour protester avec fureur contre les fréquentes pannes de courant et le gouvernement a été contraint de s’excuser publiquement pour la situation • Une autre explosion s’est produite dans une raffinerie de l’ouest du pays, et on rapporte le décès d’un inconnu.

La vague de pannes d’électricité en Iran a atteint de nouveaux sommets aujourd’hui (mardi) lorsque des perturbations ont été enregistrées à l’aéroport de Maharbad, le deuxième plus grand aéroport de la capitale Téhéran, et plusieurs vols à destination et en provenance de celui-ci ont été annulés. Selon les médias affiliés à l’opposition, des incendies ont été enregistrés dans les quartiers de la maison Netivot, qui est utilisée par la capitale iranienne pour les vols intérieurs à l’intérieur du pays.

En outre, au moins deux personnes ont été tuées dans une explosion dans un champ pétrolier dans l’ouest du pays, a rapporté l’agence de presse locale Maher. La cause de l’explosion est inconnue, mais les autorités n’ont pas exclu la possibilité d’un sabotage.

Selon un communiqué de l’Autorité de l’aviation iranienne, la cause des perturbations est un dysfonctionnement du système de signalisation électronique dans le bâtiment Netivot House, en raison des fréquentes coupures de courant. Selon l’annonce de l’AP, les panneaux ont commencé à prendre feu. Il n’est pas clair pour le moment s’il s’agit d’un sabotage intentionnel ou de dommages qui ont bien été causés par une panne de courant initiée, à la suite d’un effondrement continu du réseau électrique du pays.

 

L’Iran connaît actuellement des pannes d’électricité dans la capitale Téhéran et dans d’autres grandes villes du pays. Les coupures de courant fréquentes, alors qu’une vague de chaleur sans précédent a frappé le pays, ont déclenché une vague croissante de protestations au cours des deux dernières nuits. Le président sortant Hassan Rouhani a diffusé à la télévision d’État et publié de rares excuses au peuple iranien. Au cours de l’émission, Rohani a déclaré: « Je m’excuse auprès du cher peuple pour la grande douleur et la souffrance qui lui ont été causées. »

 

Dans l’une des banlieues de Téhéran, des habitants se sont rassemblés près du bâtiment de la compagnie d’électricité locale et ont scandé des slogans anti-gouvernementaux. Dans d’autres villes, les manifestants se sont affrontés avec la police et Basij, une milice fidèle aux gardiens de la révolution spécialisée dans la répression des manifestations.

Les médias de l’opposition ont affirmé que le taux d’utilisation d’Internet et d’accès à celui-ci avait fortement chuté depuis le début de la manifestation et était inférieur aux prévisions, même si les coupures de courant fréquentes sont incluses. L’opposition pense que Téhéran essaie d’empêcher la formation d’une manifestation organisée autour de la rage suscitée par les coupures de courant.

Le temps de la destruction d’Israël a cessé de régner

L’effondrement du système électrique en Iran a eu des conséquences culturelles tragiques pour les citoyens du pays, mais l’un des effets du phénomène était pour le moins ironique. L’horloge de destruction d’Israël, une tablette numérique avec un compte à rebours pour la destruction de l’État juif, s’est éteinte à la suite de la chute du réseau électrique.

Les surfeurs en plaisantant ont publié des photos du signe off sur les réseaux sociaux et ont ajouté leurs propres raffinements d’humour. « L’Etat d’Israël s’est vu accorder au moins trois heures de plus pour exister », a écrit un internaute qui s’identifie comme Iranien sur le réseau social Twitter. « Qui veut renverser l’entité sioniste dans cette chaleur ? », a ajouté un autre internaute amusé.

L’horloge, qui a été placée au cœur de la capitale iranienne en 2017, prédit la destruction définitive d’Israël en 2040, quelque 92 ans après sa création. Le panneau 24 heures sur 24 disait en persan, en arabe et en anglais : « C’est le nombre de jours qu’il reste pour détruire Israël. Le régime sioniste ne survivra pas aux 20 prochaines années.

Pour l’instant – et grâce au mesures prises par Trump – c’est le régime des mollahs qui est sur le point de s’effondrer, sauf si Biden dans sa clairvoyance, comme Giscard en son temps, vient à son secours.

JForum – Israël Hayom