Attente tendue en Israël pour la réponse finale du Hamas sur l’accord de libération des prisonniers palestiniens

En Israël, l’attente est à son comble alors que le pays attend la réponse définitive du Hamas concernant l’accord de libération des prisonniers palestiniens. Bien que les ministres israéliens n’aient pas encore reçu de détails sur cette partie de l’accord de libération, les spéculations vont bon train quant à la nature d’un possible accord.

La réponse tant attendue est anticipée dans les prochains jours, suite à la réunion des hauts représentants du Hamas au Caire avec les médiateurs qataris et égyptiens. Actuellement, le Cabinet de Guerre israélien n’a pas été informé de la réponse du chef du Mossad, Dedi Barnea, quant aux modalités de l’accord, notamment le nombre de prisonniers qui seront libérés en échange des personnes enlevées.

Bien que les détails de l’accord ne soient pas encore déterminés, il est largement accepté que cet accord sera douloureux, impliquant potentiellement la libération de terroristes de masse, y compris ceux ayant commis des actes sanglants. Les déclarations récentes du Premier ministre Netanyahu ont suscité des inquiétudes parmi les parties impliquées dans les négociations. Certains redoutent que ses commentaires, tels que « Israël ne libérera pas des milliers de terroristes, » puissent influencer négativement le Hamas et compromettre les grandes lignes de l’accord.

La tension monte à l’approche de la réunion du cabinet prévue jeudi, au cours de laquelle la réponse officielle du Hamas sera discutée. Les familles des personnes enlevées vivent des heures dramatiques, craignant d’être déçues par l’issue des négociations. Si l’accord est conclu, une première phase humanitaire pourrait être mise en œuvre rapidement, libérant environ 35 à 40 citoyens en échange de 45 jours de répit.

Selon des sources impliquées dans les négociations, la libération des otages se déroulerait en trois étapes, comprenant des cessez-le-feu de six semaines chacun. La première phase se concentrerait sur la libération d’adultes et de femmes enlevés, suivie par la libération des soldats et des femmes considérées comme soldats par le Hamas dans la deuxième phase. La troisième phase inclurait la libération des corps des personnes enlevées détenues à Gaza.

Les négociations sont également marquées par la demande du Hamas d’un arrêt total des combats, y compris des opérations de drones pour recueillir des renseignements, pendant les cessez-le-feu nécessaires à l’exécution de l’accord. Cependant, Israël a jusqu’à présent refusé de cesser les opérations de drones dans les zones où les forces de Tsahal sont actives, afin de ne pas les exposer à des risques.

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Asher Cohen

Cet accord est un aveu d’impuissance de Tsahal, après 3 mois de guerre, à éradiquer le hamas de la bande de gaza. C’est l’échec total d’Israël qui tend l’autre joue pour recevoir encore plus de coups. Les politiciens israéliens n’ont pas tiré les leçons des bévues de Sharon en 2005, et c’est le Peuple Juif qui paie, en versant le sang. Netanyahou fait de la politique politicienne, illusoire si de nombreux otages ont été violées, et massacrés. Heureusement, 40% des israéliens soutiennent la droite ferme et l’extrême-droite.