A Melbourne, Jo-Wilfried Tsonga l’a emporté face à l’Espagnol Nicolas Almagro au terme d’un match marathon très serré (6-3, 6-4, 4-6, 6-7, 9-7). Après ces 3h30 heures de jeu, le numéro 1 français doit se préparer à affronter sa bête noire en quart de finale: Novak Djokovic, qui l’avait vaincu en finale de l’open d’Australie il y a deux ans.

Le numéro 1 français a dû batailler chaque point pour l’emporter face à Nicola Almagro. (Reuters)
Issus de la même génération, les deux joueurs ne s’étaient jamais affrontés sur le circuit ATP. Pas sûr que Nicolas Almagro ait autant apprécié cette première que son adversaire. Dos aux portes d’un quart de finale de Grand Chelem qui s’est offert à lui une seule fois par le passé – en 2008 à Roland-Garros – l’Espagnol, malgré une belle résistance, a dû s’avouer vaincu sur le court de la Hisense Arena. Faute de rythme dans les deux premiers sets, faute de circonstances favorables alors que son poignet gauche, fracturé il y a peu, l’a manifestement fait souffrir. La faute, surtout, à opposant acharné.

Certes apparu nerveux à plusieurs reprises, et notamment au fil d’un troisième set qu’il aura littéralement gâché à force de se flageller au moindre écart, Jo-Wilfried Tsonga s’est en effet imposé avec autorité face à un joueur qui lui rend 15 places au classement mondial. Un adversaire dont il a rapidement pris la mesure, en lui volant sa toute première mise en jeu pour mener 3-0 et finalement enlever la première manche 6-3 sans avoir eu à s’employer, avec seulement six fautes au compteur, et malgré une première balle déficiente (42%).

Place à Djokovic
Tout aussi persuasif à l’attaque du deuxième acte, le Manceau n’a alors pas manqué de breaker à nouveau, avec pour même conséquence le gain du set en bout de course (6-4). Le tout en ayant menacé l’Espagnol d’un double break à trois reprises (à 2-0, 3-1 et 4-2). Dès lors plus ferme néanmoins sur son service, Nicolas Almagro a ensuite eu le mérite d’exploiter le relâchement psychologique du Français dans la troisième manche, histoire de s’octroyer un sursis (4-6). Et plus encore…

Moins crispé dans le quatrième set, Jo-Wilfried Tsonga est alors redevenu conquérant, au point d’inquiéter son adversaire sur son service à plusieurs reprises. A 4-4, le Sarthois s’est notamment offert deux nouvelles balles de break (ses 9e et 10e du match, pour 2 converties seulement). En vain. Contraint au jeu décisif, « Jo » est à ce moment précis retombé dans ses travers, trop fébrile et agacé pour prétendre à conclure la rencontre (6-7 6″>Article original).

Ainsi poussé au cinquième set pour la première fois de sa carrière en Grand Chelem, le Manceau se montrera solide sur sa mise en jeu, comme son vis-à-vis, ce qui mènera les deux hommes au bout du suspense, au-delà de 6 jeux partout. Le tournant du match interviendra finalement à 8-7 en faveur du Français, Nicolas Almagro concédant alors un troisième break dans la partie – une largesse synonyme de coup de grâce, après 3h31 de combat (9-7). Place maintenant à un Novak Djokovic qui lui a laissé bien moins de plumes sur le court en huitième de finale, tombeur du Polonais Lukasz Kubot en trois petits sets. Une opportunité de revanche pour Jo-Wilfried Tsonga qui s’était incliné face au Serbe en finale de l’Open d’Australie 2008.

http://www.lejdd.fr/Sport/Tennis/Actualite/Tsonga-au-forceps-167360/

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