source AFP
PARIS (AFP) – Philippe Séguin, premier président de la cour des comptes, est mort dans la nuit de mercredi à jeudi à l’âge de 66 ans, a-t-on appris auprès de l’UMP sans autre précision.
Aussitôt connu, le décès de l’ancien président de l’Assemblée nationale, grand pourfendeur du traité de Maastricht et gaulliste convaincu, a provoqué de nombreuses réactions.
« C’est évidemment une nouvelle qui me bouleverse parce que Philippe Séguin était un ami très cher, un homme passionné aimant son pays » et « pour la France c’est une grand perte », a déclaré sur RTL l’ancien ministre de l’Intérieur, Charles Pasqua, sénateur UMP des Hauts-de-Seine, qui était très proche de Philippe Séguin.
« Il était profondément pénétré par l’idée de la nation, de la République, c’était un grand républicain, un grand gaulliste », a-t-il dit saluant sa personnalité « passionnée ».
©AFP/Archives
Ll procureur de la Cour des Comptes, Jean-François Benard et Philippe Séguin le 22 janvier 2007 à Paris
« C’était un homme à caractère exceptionnel, il n’avait peur de personne, il résistait à tout, il avait de fortes convictions et beaucoup de courage, beaucoup d’audace », a déclaré l’ancien Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, sur Radio Classique.
« Non seulement c’était un orateur, mais il avait ce trait de caractère qui faisait de lui une personnalité à fort rayonnement dont le vide marquera la vie politique pendant des années », a-t-il ajouté.
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