NEW YORK –Le Président américain Barack Hussein Obama subit une virulente attaque, lui imputant la montée en puissance de l’Etat Islamique, de la part de l’ancien Chef de la Défense, qui l’accuse d’avoir délibérément bâclé des plans visant à laisser certains éléments des troupes américaines dans l’Irak déchiré par la guerre, en 2011. img
Dans son nouveau livre en parution, Léon Panetta que c’est le retrait total des troupes, voulu par Obama qui est la cause première de l’émergence de l’E.I. Photo: Associated Press.

Dans ses mémoires, ‘Worthy Fights’ [“ Dignes Combats”], l’ancien Sécrétaire à la Défense et directeur de la CIA, Léon Panetta, accuse Obama de ne pas avoir voulu faire pression avec fermeté, pour conserver des forces américaines en Irak, après le retrait majeur de décembre 2011, laissant le pays vulnérable à la pénétration des Jihadistes de l’E.I.

“C’était tout-à-fait clair pour moi et pour beaucoup d’autres, que de retirer toutes nos forces mettrait en danger la stabilité précaire du pays et que cela permettrait, à peine, de maintenir l’unité de l’Irak », affirme Panetta, dans un extrait de son livre, publié cette semaine.

Les Etats-Unis ont retiré leurs dernières forces d’Irak le 18 décembre, après n’avoir par réussi à arracher un accord avec l’ancien Premier Ministre Nouri al-Maliki, au sujet du maintien de la présence de forces de sécurité et d’entraînement. De fait, Washington n’a laissé que 150 soldats attachés à sécuriser l’Ambassade US.

“Nous disposions de leviers pour faire pression. Nous pouvions, par exemple, menacer de retirer aussi notre aide à la reconstruction de l’Irak, si nous n’avions aucune garantie », démontre Panetta. Mais la Maison Blanche « était tellement avide de se débarrasser de la question de l’Irak, qu’elle voulait absolument ce retrait, plutôt que de conclure des arrangements qui auraient préservé notre influence et nos intérêts ».

Les commentaires de Panetta font directement suite à une attaque tout aussi cinglante, de la part de son ancienne Secrétaire d’Etat, Hilary Clinton, dans son échec à renforcer les rebelles syriens modérés, dans leur lutte contre le Président Bachar al Assad, qui a débuté en 2011, à la même époque ».

Le mois dernier, Clinton, devenue une candidate très côtée pour la Présidence, en 2016, a déclaré que la Maison Blanche ‘ a échoué à contribuer à construire une force de combat crédible », parmi les Syriens modérés et laïcs, laissant « un vide que les Jihadistes n’ont cessé, depuis, de remplir ».

Obama déclare que l’Etat Islamique peut être mis en déroute uniquement par des frappes aériennes et en armant les combattants Kurdes, les Irakiens et l’opposition syrienne modérée, jouant le rôle de forces terrestres. Les critiques n’arrêtent pas de fuser, disant qu’il est bien trop dépendant de sa puissance aérienne, qu’il manque d’alliés fiables et qu’il n’apporte aucune solution dans le cadre de la guerre civile en Syrie.

Pourtant, alors que les combats se sont intensifies entre l’Etat Islamique et les forces kurdes à Kobané, les responsables américains, dont le Vice-Amiral John Kirby préviennent que les frappes aériennes uniquement ne sauveront pas ceux qui défendent la ville.

Par James Rein l 11 octobre 2014

[rudaw.net
« Copies of former US Secretary of State Hillary Clinton’s new book, « Hard Choices » are viewed for sale at the Barnes & Noble Booksellers store June 10, 2014, in Fairfax, Virginia ». Paul J. Richards (AFP)

Les livres récents de l’ancien secrétaire d’Etat Hillary Clinton et l’ancien secrétaire à la Défense, Leon Panetta, permettent de mieux comprendre les coulisses du dossier iranien.

« Des combats dignes: mémoires sur le leadership en temps de Guerre et de Paix » de Panetta, qui a été publié le 7 Octobre, traite en grande partie de la relation entre les Etats-Unis avec Israël et la question de l’Iran. Dans son livre, « Des choix difficiles », déjà en librairie, Hillary Clinton met en lumière le canal de retour Washington-Téhéran, qui a finalement conduit à un accord intérmédiaire sur le nucléaire en novembre dernier entre l’Iran et les puissances mondiales.

Panetta expose son point de vue sur la possible attaque israélienne en Iran rendue publique en 2012 lors d’une interview avec David Ignatius du Washington Post.

L’entrevue a continué fait la une des journaux à travers le monde et a mis en colère la Maison Blanche.

Dans son livre, Panetta admet qu’il a regretté plus tard ses propos: «J’ai fait une grimace quand je l’ai lu, non pas parce que ce n’était pas vrai, mais parce que j’ai réalisé que j’aurais dû être plus vigilant en partageant ces points de vue à ce moment. »

Panetta continue à décrire la réaction de son administration à l’entrevue, et raconte que le conseiller de sécurité nationale Tom Donilon a appelé son premier adjoint Jeremy Bash « et était furieux. »

«Nous avons fait notre maximum pour limiter les dégâts, mais rares sont ceux qui ont remis en question la vérité de ce que j’avais dit, » écrit-il.

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Monica King/US Defense Dept. »Leon Panetta »

Selon le livre d’Hillary Clinton, les négociations clandestines entre les États-Unis et l’Iran ont atteint leur apogée en juillet 2012, sous l’égide du sultan d’Oman, quand elle et deux de ses collaborateurs se sont rendus dans l’Etat arabe, chacun son tour, pour des entretiens.

La visite a eu lieu lorsque la campagne israélienne contre l’Iran atteingnait son paroxisme, avec des menaces d’une attaque à la fois du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, mais aussi du ministre de la Défense Ehud Barak.

2012 a été une année électorale aux États-Unis, qui a abouti à la réélection en novembre du président américain Barack Obama. Tout au long de sa campagne de réélection, et conformément à sa politique étrangère depuis le premier jour, Obama a clairement fait savoir à Israël son refus d’intervenir militairement en Iran, et a souligné à maintes reprises sa confiance dans la diplomatie comme étant la meilleure voie pour parvenir à un accord avec le pays voyous.

Les médias internationaux n’ont pas tardé à revenir sur la divergence entre la politique israélienne et la politique américaine, en spéculant jour et nuit sur l’éventualité d’une attaque israélienne de l’Iran sans l’approbation d’Obama.

Les chefs de la diplomatie des Etats-Unis, l’Iran et l’Union européenne se réuniront à Vienne la semaine prochaine, dans le but de conclure un accord sur le long terme pour mettre fin au différend sur le programme nucléaire de Téhéran dans avant la date butoir du 24 novembre.

Pour les diplomates iraniens et occidentaux, d’importantes divergences demeurent sur ​​la portée de l’activité d’enrichissement d’uranium de l’Iran et un accord n’est pas garanti.

[i24news.tv

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kos22

Obama est bien responsable de tt ça: 1 pvre type bobo gauchiste islamophil!!!! totalement incompétent!
et qd je pense qu’en France ce st cette tendance qui domine les medias et la politique, autant dire
que ce pays est cuit!

Et qd on pense aussi comment est vénéré Obama ds nos medias, ss aucun sens critique!!!!
alors que de grand penseurs Français (peu nombreux certes) existent( Guy Miliere….)jamais ils n’ont
la parole et sont insultés et blacklistés!!! quelle presse vendue au islamistes, crétins utiles
à ttes cette racaille!..
c’est nul tt ça , tjs mlmes meme idiots nul gauchiste pro mus , invités , les autres jamais ou alors ridiculisés!!!: les Français soit disans se réveillent, ça fait qd meme longtemps ce cirques (+ de30 ans)
le réveil est bien laborieux..

michel boissonneault

enfin des hauts placé osent critiquer le muzz de président obama qui par sa volonté de raprochement
avec les islamistes est responsable de tout ce gachis….. tant de soldats alliées mort pour rien…
mon _ieu que j’haie obama