Mohammad Javad Zarif, 53 ans, ministre des affaires étrangères iranien, se rend à Genève pour la reprise, le 7 novembre, des négociations sur le dossier nucléaire.

Mohammad Javad Zarif, 53 ans, est depuis août le ministre des affaires étrangères iranien. Après avoir rencontré Laurent Fabius, le 5 novembre 2013, à Paris, il se rend à Genève pour la reprise, jeudi, des négociations sur le dossier nucléaire. Dans un entretien accordé au Monde, M. Zarif revient sur l’avancée de ces négociations, le dossier syrien et la question des droits de l’homme en Iran. Extraits.

Le Guide suprême Ali Khamenei vient de déclarer qu’il n’était pas optimiste sur l’aboutissement de vos négociations. Et vous ?

Il a dit qu’il avait confiance dans l’équipe de négociation, mais pas dans l’autre partie. Et nous partageons ce manque de confiance. Ces dernières années, des comportements occidentaux ont ruiné la confiance des Iraniens, comme les nombreuses sanctions imposées à l’Iran, allant bien au-delà des résolutions du Conseil de sécurité. … »>Article original Pour régler le problème, il y a une fenêtre d’opportunité que le peuple iranien a ouvert lui-même en juin en élisant le président Rohani. Nous sommes venus négocier avec une approche nouvelle, et tout le monde a constaté notre sérieux, à Genève, à New York. Nous attendons toujours une approche similaire de la part de nos partenaires.
Etes-vous loin d’un accord ?

Pas tant que ça. Nous avons identifié les sujets sur lesquels chacun doit bouger. La semaine dernière, à Vienne, en plus d’une réunion très positive à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), nous avons tenu une réunion au niveau des experts. Ils ont traité tout ce qu’il y avait sur la table. Maintenant, il faut faire les ajustements nécessaires, et avancer. On peut conclure cette semaine à Genève et si cela n’est pas le cas, ce n’est pas un désastre tant qu’on avance.

La France est-elle plus intransigeante que les Etats-Unis ?

Oui. Nous avons connu avec Paris »>Article original des jours meilleurs. La France est un partenaire important. Nous avons des liens historiques, qui ont connu des hauts et des bas, et nous ne sommes pas en haut… Mais j’espère que nous pourrons avancer. Et que les Français feront preuve de réalisme, de flexibilité et de volonté de conclure un accord. Il y a un potentiel énorme de choses à faire ensemble.

Le Monde.fr | 06.11.2013 à 10h40 |
Par Serge Michel et Christophe Ayad

lemonde.fr Article original

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