Les autorités du Bahreïn ont annoncé dimanche l’expulsion d’une institutrice américaine accusée d’avoir écrit des articles hostiles à la monarchie sunnite sur des sites en ligne liés à des mouvements chiites radicaux, dont le Hezbollah libanais.Le ministère des Communications n’a pas précisé le nom de l’institutrice, qui écrivait selon lui sous pseudonyme pour le journal As Safir et pour le Centre bahreïni pour les droits de l’Homme, une organisation interdite.
Le ministère dit avoir été alerté du fait que l’Américaine utilisait Twitter et d’autres médias sociaux pour « inciter à la haine contre le gouvernement et la famille royale, ainsi que pour diffuser de fausses informations et encourager les divisions confessionnelles au sein de la société bahreïnie ».
Le Bahreïn, dirigé par la dynastie sunnite des Khalifa, est en proie à une vive contestation de la majorité chiite depuis le début du printemps arabe en 2011.
En février 2012, l’émirat qui héberge la Cinquième flotte américaine avait expulsé deux militants des droits de l’homme américains pour avoir voulu livrer leur témoignage au moment du premier anniversaire des manifestations en faveur de réformes démocratiques.
11-08-2013/Reuters
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