Les Etats-Unis ont salué mercredi la décision du Liban de contribuer au financement du tribunal de l’ONU chargé de juger les assassins de l’ex-dirigeant Rafic Hariri.
Le travail du Tribunal spécial pour le Liban (TSL) est « une chance pour le Liban de dépasser sa longue histoire d’impunité pour la violence politique », a estimé Mark Toner, un porte-parole du département d’Etat.
Le TSL, chargé d’identifier et de juger les responsables de l’attentat à la bombe qui a tué Rafic Hariri et 22 autres personnes le 14 février 2005, a inculpé quatre membres du mouvement islamiste chiite Hezbollah.
Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a annoncé mercredi avoir versé la contribution du Liban au financement du tribunal, tranchant une question qui avait menacé de provoquer la chute de son gouvernement.
Le soutien de Beyrouth au TSL et sa coopération avec lui « est un engagement international essentiel », a commenté Mark Toner.
L’administration américaine avait mis en garde, au début du mois, contre les « conséquences » d’un refus d’acquitter sa part (49%) du financement du TSL.
Le Hezbollah, considéré comme une organisation terroriste par les Etats-Unis et qui domine désormais la coalition au pouvoir au Liban, affirme qu’il ne remettra jamais les quatre accusés et accuse le TSL d’être un complot israélo-américain visant à le détruire.
WASHINGTON, 30 nov 2011 (AFP)