Les Alliés d’Assad n’ont plus le cœur à le soutenir et d’autres chats à fouetter.Des diplomates ont fait savoir au Telegraph que les principaux partenaires de la Syrie, l’Iran et le Hezbollah, sont en train de repenser leur soutien au régime, alors que des Nations se coalisent pour combattre l’Etat Islamique.

Les tables semblent se renverser, une fois encore, contre le Président de Syrie, Bachar al Assad, qu’on considérait, il y a encore 6 mois, sur le chemin de la victoire, dans la guerre civile qui agite son pays, mais qui fait face actuellement à une réalité changeante dans la région, alors qu’il perd peu à peu ses plus proches alliés, selon ce que confient des sources politiques au Telegraph , dans un reportage datant de samedi 13 septembre.

En partie du fait des nouvelles menaces qui agitent les puissances du Moyen-Orient, notamment l’Etat Islamique, ceux qu’on désignait comme les plus proches alliés du régime Assad, dont l’Iran et le Hezbollah, reconsidèrent, actuellement, leurs positions respectives.

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Bashar Assad perd ses principaux alliés. (Photo: EPA)

Un de ces diplomates a déclaré au Telegraph : “Je pense que l’Iran réalise qu’il ne peut pas gagner le conflit syrien aussi longtemps qu’Assad reste au pouvoir ».

Un autre source, que le Telegraph dit avoir participé récemment à des discussions avec des personnalités iraniennes majeures, affirme que les succès de l’Etat Islamique en Syrie ont modifié, du tout au tout, les buts et intérêts de l’Ayatollah, dans ce pays. Selon ce reportage, les mots exacts de ce diplomate disaient que l’Iran « se prépare maintenant à « brûler » Assad », en particulier si le dossier revient comme partie intégrante d’un accord visant à alléger les sanctions parrainées par l’Occident contre le programme nucléaire iranien.

Au même moment, un responsable syrien faisait part au Telegraph que des fractures avaient commencé à se propager, entre le Hezbollah et le régime syrien. Alors que le Hezbollah est chi’ite, disait cet homme politique, « la majeure partie de l’armée syrienne est sunnite et elle perçoit le Hezbollah comme trop sectaire. Certains, au sein de l’armée d’Assad en ont assez et n’ont plus envie de travailler avec le Hezbollah ».

Les commentaires de ce politicien sur les relations de l’Iran et du Hezbollah avec Assad mettent l’accent sur un changement plus général dans les dynamiques politiques régionales, qui se forgent à travers tout le Moyen-Orient, face aux légères avancées militaires de l’EI et aux décapitations publiques de journalistes et de travailleurs de coopération occidentaux.

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Hassan Nasrallah. (Photo: AFP)

La position de l’Iran semble avoir changé, d’autant plus que l’Ayatollah Ali Khamenei a même dit qu’il pourrait vouloir travailler sur le plan militaire, avec les Etats-Unis, dans le but de stopper l’avancée de l’EI en Irak.

Mais aussi, les relations entre l’Irak et l’Arabie Saoudite, longtemps rivaux, a montré des signes d’assouplissement et d’amélioration, alors qu’ils considèrent, tous deux, la façon de sécuriser leurs frontières et d’assurer la survie de leurs alliés régionaux.

Publié le: 14. 09.14, 22:34 / Israel News

[ynetnews.com

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Kreuzer

quelle est la contrepartie accordée à l’Iran, pour sa « coopération militaire » avec les Etats -Unis?
Le « grand satan », c’est fini?
Reste le « petit satan »…