Le Hamas installe une base arrière au sud Liban sous les bons auspices de l’Iran !

 Le chef du Shin Bet (service de sécurité Intérieure), Nadav Argaman, a déclaré lors de la réunion du cabinet de sécurité, que le Hamas approfondissait ses liens stratégiques avec l’axe chiite dirigé par l’Iran en installant une base arrière au Liban

Aragaman a ajouté que le « calme trompeur » dans la Bande de Gaza n’est qu’un leurre.

Ce calme est dû au fait que le Hamas est en détresse stratégique et a du mal à présenter des projets pour apporter des solutions efficaces aux difficultés ressenties par les Gazaouis dans leur vie courante. Il vient, par exemple, d’acheter pour 90 millions de Shekels de carburant diesel à l’Egypte, afin d’éviter ou de reporter d’éventuelles émeutes du froid cet hiver
Carburant égyptien transitant  par Rafah, en juin 2017. 
Le dernier affrontement avec Tsahal a coûté cher au mouvement terroriste et entrer dans un nouveau conflit direct avec Israël signerait la fin de son règne dans l’enclave Palestinienne.
Du coup, le Hamas a décidé de créer une base arrière au Liban, afin de pouvoir dans le futur déplacer le conflit et y participer en supplétif de l’Iran. D’autres groupes palestiniens sont des mercenaires attitrés de l’Iran, en Syrie (Brigade Liwa al-Quds-) comme au Liban (FPLP- d’Ahmed Jibril)
Il est évident que cela s’est fait avec l’accord du Hezbollah mais surtout avec l’accord de l’Iran, qui dirige en coulisse les opérations.
L’avantage est que le Hezbollah, qui a perdu une part importante de ses soldats (environ 2.000 morts, sans compter les estropiés à vie) en Syrie, pourra bénéficier de nouvelles forces en cas de guerre contre Israël.
Cela ne leur sert a rien à rien d’avoir des centaines de milliers de missiles, s’il n’y a personne pour les lancer, ni essayer de faire front à une offensive terrestre foudroyante.
De plus, le fait que le Hamas tente de déplacer le conflit au nord préservera la Bande de Gaza des frappes Israéliennes en cas de guerre, le Liban se retrouvant alors dans la posture du champ de ruines… (Les Libanais haïssent déjà les Palestiniens pour leur avoir coûté les ravages d’une guerre civile entre 1975 et 1991-Accords de Taïef)
Tout cela se fait sous les yeux des soldats de la FINUL, qui sont censés désarmer le Sud du Liban!
Le grand perdant dans cette histoire, ce sera le Liban, qui devra payer le prix d’éventuelles attaques contre Israël…
Concernant la « politique étrangère » du Hamas, on y voit donc un peu plus clair : Le groupe terroriste palestinien affilié aux Frères Musulmans montre « patte blanche » en passant des accords de restructuration économique avec l’Egypte, pour ce qui est de l’enclave gazaouïe, tout en renforçant le volet insurrection paramilitaire délocalisée, dans l’attente de progrès régionaux de l’Iran et du Hezbollah, avant de rependre les combats réels au Sud, à l’échéance de quelques années… Il s’agit encore d’une Hudna provisoire, sur le modèle taillé par le « Prophète », de la paix de Hudaibiyah, pacte de dix ans avec les tribus Qureichites, en attendant d’être assez fort pour les vaincre… 
De nos jours, elle est interprétée par des chercheurs-historiens, (A.-L. de Prémare) comme le début d’une confédération (umma) de nature politique soudée par l’adhésion au prophète d’Allâh dans un but d’efficacité de la guerre en commun (djihad, jihad ou djihâd (arabe : ǧihād, جهاد, effort) contre l’ennemi (kæfir, à entendre comme réfractaire).
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