(FILES) This file photo taken on November 27, 2012 shows an aerial view of "L'Aquitaine", a French FREMM multipurpose Aquitaine class stealth frigate, off the coast of Lorient, western France. After the United States, Britain and France carried out a wave of strikes against Bashar al-Assad's Syrian regime on April 14, 2018 in response to alleged chemical weapons attacks, French Defence Minister Florence Parly said that France fired cruise missiles from frigates in the Mediterranean and deployed fighter jets from home bases as part of its strikes. L'Aquitaine was one of the naval assets cruising the Eastern Mediterranean along with USS Donald Cook. / AFP PHOTO / Fred TANNEAU

 Neuf avions de chasse, cinq frégates de premier rang, et pour la première fois, des tirs de missiles de croisière navals: la France a mobilisé d’importants moyens pour frapper des « sites de production et de stockage d’armes chimiques » du régime syrien, aux côtés de ses alliés américain et britannique.

Paris a tiré douze missiles de croisière sur la centaine ayant visé la Syrie dans la nuit de vendredi à samedi, à partir de 3 heures (à Paris, 4 heures en Syrie), selon les informations fournies par l’Élysée et le ministère des Armées.

Parmi eux, trois missiles de croisière navals MdCN, d’une portée de 1000 km et d’une précision de l’ordre du mètre, ont été tirés par une frégate multimissions (FREMM). Une première pour la France qui n’avait encore jamais utilisé cet armement en situation réelle. Paris rejoint ainsi le club fermé des pays disposant, comme les États-Unis (avec le Tomahawk) ou la Grande-Bretagne, de missiles de croisière embarqués sur des bâtiments de guerre.

 

Florence Parly

@florence_parly

Tir d’un missile de croisière naval depuis une de nos frégates multimissions cette nuit en Méditerranée. Objectif : un site de production d’armes chimiques du régime syrien.

 

 

Ces missiles, développés par la groupe français MBDA, sont très coûteux, souligne BFMTV. D’après la loi de finance de 2015, sur laquelle la commande de ces missiles est enregistrée, chacun d’eux coûte 2,86 millions d’euros, deux fois plus cher que le Tomahawk américain (1,5 million d’euros selon un rapport du Sénat américain).

Dans une vidéo, MBDA explique le fonctionnement de ce missile, long de près de sept mètres et d’une portée de 1000 kilomètres. Il peut être lancé depuis un navire ou depuis un sous-marin.

Des missiles Scalp tirés depuis cinq Rafale

Au total, en Méditerranée, Paris a déployé trois FREMM (sur les cinq actuellement en service dans la Marine), une frégate anti sous-marine, une frégate antiaérienne et un pétrolier ravitailleur.

Côté aérien, la France a mobilisé cinq Rafale, 4 Mirage 2000-5 et deux avions de surveillance aérienne Awacs, qui ont décollé de France vendredi, accompagnés par cinq avions ravitailleurs. Les Rafale ont tiré 9 missiles Scalp (portée supérieure à 250 km), une demi-heure environ après la frégate.

 

 

Tous les tirs français se sont concentrés sur deux sites dans la région de Homs, l’un dédié au stockage et l’autre à la production d’armes chimiques, assure-t-on au ministère français des Armées.

La France n’a pas participé aux frappes lancées dans la nuit contre une troisième cible près de Damas – un centre de recherche qualifié par Paris d' »élément-clé du programme clandestin » d’armement chimique syrien.

AFP

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Bernadotte

Tout ça va nous coûter très cher !

Je vous laisse deviner qui va payer la facture