L’icône de la music pop, décédé ce dimanche, s’était amusé, une fois, à dire que « toutes les meilleures personnes » sont membres de la tribu ; mais il déclarait aussi que son seul dieu était le rock ‘n roll.
Le parolier et guitariste Lou Reed, qui est mort dimanche à 71 ans, est né sous le nom de Lewis Allan Reed, dans une famille juive de classe moyenne, à Brooklyn, mais déclarait n’avoir
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Buveur invétéré et consommateur de drogues, il avait entrepris, cette année, une greffe du foie à la Clinique
Reed a été le principal parolier et leader du groupe populaire et très influent du Velvet Underground, un temps, en compagnie de la chanteuse et mannequin allemande Nico, imposée par Andy Warhol. Il a poursuivi une longue et brillante carrière solo, émaillée de succès intermittents. Il a connu une renommée inégalée, grâce à des chansons comme «
Un journaliste, Lester Bangs, lui fait dire qu’il ne connaissait pas personnellement le Peuple Juif. Mais, en une autre occasion, lorsqu’on lui avait demandé s’il était Juif, on dit aussi qu’il avait répondu : « Evidemment!, Est-ce que toutes les meilleures personnes ne le sont pas ? »
La dernière venue de Reed en Israël remonte à 2008, lorsqu’il est apparu comme « artiste invité » au concert de sa femme, Laurie Anderson, à Tel Aviv.
La chanson “
L’auteur Steven Lee Beeber a posé comme principe, dans son livre “ Tremblement au CBGB ; l’histoire secrète des Punks juifs » qu’il existait un facteur juif favorisant au sein du mouvement punk de New York que Reed a contribué à inspirer et renforcer, aux côtés d’artistes, ayant les mêmes origines, comme Joey et Tommy Ramone, Jonathan Richman, le guitariste de Patti Smith, Lenny Kaye, Richard Hell et le guitariste de Blondie, Chris Stein. Ecrivant sur ce phénomène, l’auteur Saul Austerlitz Article original suggérait que « le nouveau mouvement punk juif s’inspirait, à part égale, des combattants des forces de défense d’Israël, des super-héros des bandes dessinées esquissées par une précédente génération d’artistes Juifs, et d’une répulsion instinctive pour les excès musicaux de leurs contemporains ».
Mais si sa confession a joué un rôle dans l’élaboration de sa musique, Reed lui-même, en minimisait l’importance : « Mon seul Dieu, c’est le Rock n’ Roll. C’est une puissance obscure qui peut changer toute votre vie », était l’une des citations qu’on lui prêtait. « La partie la plus importante de ma religion consiste à jouer de la guitare ».
Il est reparti explorer ce côté obscur et sauvage de la « mauvaise pente ».
PAR L’EQUIPE DE REDACTION DE TIMES OF ISRAEL 27 octobre 2013, 8:39 pm
timesofisrael.com Article original
Adaptation : Marc Brzustowski.