ENERGIE Des études sont en cours pour la construction d’une usine de gaz naturel liquéfié sur l’île méditerranéenne.

Chypre, la Grèce et Israël ont signé jeudi un accord de coopération sur l’énergie visant à sécuriser les réserves énergétiques européennes.

Un protocole d’accord a été signé par le ministre chypriote de l’Energie, George Lakkotrypis, et ses homologues grec et israélien, Yannis Maniatis et Silvan Shalom.

Les projets communs visent à « assurer la sécurité des ressources énergétiques, le développement durable et la coopération entre les pays de la région », selon un communiqué publié après la rencontre.

Les ministres ont également annoncé qu’ils soutenaient le projet privé EuroAsia Interconnector Article original, qui vise à relier les trois pays via un câble électrique sous-marin, selon le communiqué.


Le ministre chypriote de l’Energie, George Lakkotrypis, et ses homologues grec et israélien, Yannis Maniatis et Silvan Shalom. Photo AFP

« Ce projet pourrait permettre l’exportation de l’électricité produite dans l’Est méditerranéen vers le marché de l’Union européenne, à travers le réseau électrique trans-européen », ajoute le communiqué.

M. Maniatis a estimé que le protocole d’accord était « un moment important » dans les relations entre les trois voisins, ajoutant que « le développement du secteur de l’énergie, et particulièrement l’exploitation des hydrocarbures, ainsi qu’un câble sous-marin reliant l’Asie et l’Europe étaient sans aucun doute des facteurs importants de stabilité » dans la région.

Chypre, Israël et le Liban ont découvert d’importants gisements de gaz naturel sous-marins, et des études sont en cours pour la construction d’une usine de gaz naturel liquéfié sur l’île méditerranéenne.

Israël et le Liban, qui n’ont pas de frontières formelles, sont en désaccord sur le tracé de la frontière maritime. Le 18 avril dernier, le ministre libanais de l’Energie, Gebran Bassil, avait toutefois minimisé le risque de conflit avec Israël. « Cette question ne nous affecte pas… Israël mène des opérations de forage loin de la frontière libanaise », avait-il dit.

Le Liban avait défini ses frontières maritimes et sa zone économique exclusive (ZEE) qui donne des droits souverains pour l’exploitation de l’eau et du sous-sol. Israël avait par la suite soumis à l’ONU un tracé différent. Aucun des deux pays ne semble prêt à céder, tout particulièrement depuis la découverte, près de la zone disputée de 854 kilomètres carrés, de réserves énergétiques sous-marines susceptibles de générer des milliards de dollars de revenus.

lorientlejour.com Article original

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