GABBAY NIE AVOIR OFFERT LE MEILLEUR Poste à Gantz au sein de l’Union SIONISTE

Ya’alon, ancien chef de Tsahal dit négocier avec Gantz, en vue de constituer une liste commune pour les élections

Les deux hommes envisagent de regrouper leurs nouveaux partis en une faction centriste modérée pour défier Netanyahu.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu centre, puis la Défense Moshe Ya'alon, à droite, puis le chef d'état-major des FDI, Benny Gantz, à gauche, vus lors d'une conférence de presse au bureau du Premier ministre à Jérusalem, le 27 août 2014. (Yonatan Sindel / Flash90)

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu au centre, puis l’ex-Ministre de la Défense Moshe Ya’alon, à droite, et l’ex-chef d’état-major de Tsahal, Benny Gantz, à gauche, lors d’une conférence de presse au bureau du Premier ministre à Jérusalem, le 27 août 2014. (Yonatan Sindel / Flash90)

L’ancien chef d’état-major de Tsahal, Benny Gantz, s’est entretenu avec Moshe Ya’alon, également ancien officier supérieur de l’armée, en vue de former une nouvelle alliance politique centriste lors des élections de l’année prochaine, a rapporté mercredi le journal Hadashot.

Les pourparlers seraient à un « stade avancé » et les deux hommes, dirigeant leurs propres partis séparés, envisagent de les combiner pour former une liste commune à la Knesset. Gantz serait censé diriger le nouveau parti fusionné et le reste des places sur la liste serait pourvu en alternance.

Gantz est apparu comme un candidat improbable au début de la campagne électorale, les sondages indiquant que l’Union sioniste de centre-gauche ou le centriste Yesh Atid ne pourraient présenter un défi réaliste au Likoud du Premier ministre Benjamin Netanyahu, uniquement si Gnatz rejoignait leurs rangs.

Selon le reportage télévisé, Gantz n’est pas intéressé par une coopération avec MK Yair Lapid ou son parti Yesh Atid.

Yitshak Kreiss (Courtoisie)

M. Gantz a l’intention d’intégrer à son parti le directeur du centre médical Sheba, le professeur Yitshak Kreiss, ancien responsable médical de l’armée israélienne, a annoncé mercredi le journal Channel 10. D’autres leaders potentiels du parti de Gantz ont également été nommés : Chilli Tropper, éducateur et activiste social, et Michael Biton, maire de la ville de Yeruham, dans le Néguev.

Dans le même temps, le président de l’Union sioniste, Avi Gabbay, a démenti avec force les propos des  médias, selonlesquels il aurait offert à Gantz la première place de sa faction et il a promis de rester à sa tête. Quand on lui a demandé à trois reprises s’il avait offert de se retirer en faveur de Gantz, Gabbay a répondu «non» à chaque fois.

Gabbay est à la tête du Parti travailliste qui, avec Hatnua de Tzipi Livni, forme le parti de l’Union sioniste.

Bien qu’il n’ait pas encore annoncé publiquement ses intentions, des rapports ont indiqué que M. Gantz créerait son propre parti, décision qui devrait davantage faire éclater le vote de l’opposition de gauche et du centre.

Le ministre de la Défense de l’époque, Moshe Yaalon, à gauche, avec Benny Gantz, chef d’état-major de l’armée israélienne à l’époque, le 11 avril 2013. (Ariel Hermoni / Ministère de la Défense / Flash90)

Ya’alon a annoncé mardi qu’il comptait créer son nouveau parti alors que l’ancien Premier ministre Ehud Barak – également ancien commandant de l’armée israélienne – a déclaré lundi qu’il pourrait relancer sa carrière politique si un bloc politique de centre gauche était formé pour rivaliser avec le premier ministre et contester ses orientations politiques.

Un sondage publié mardi a révélé que le Likoud était le principal groupe réunissant les suffrages, parmi les partis aux élections législatives anticipées à la Knesset, un parti théorique dirigé par Lapid et Gantz étant considéré comme le seul à pouvoir contester les plans de Netanyahu pour un quatrième mandat consécutif (et cinquième au total).

Si Gantz rejoignait Yesh Atid, dirigé par Lapid, le parti de l’opposition remporterait 26 sièges, selon le sondage publié par le site de presse Walla, à cinq sièges derrière le Likoud à 31.

Si M. Gantz est à la tête de son propre parti, il se classerait deuxième parmi tous les partis avec 14 sièges, soit moins de la moitié du total prévu par le Likoud (31, selon le sondage). Yesh Atid finirait derrière le parti de Gantz avec 12 sièges.

Toutefois, si Gantz ne se présente pas aux élections, le scrutin a révélé que le Likoud remporterait 32 sièges, tandis que Yesh Atid se classait deuxième avec 17 sièges.

Les spéculations sur l’avenir politique de Gantz ont explosé cette année avec l’expiration de sa période de «réflexion» légale, aux termes de laquelle les anciens responsables de la sécurité peuvent se lancer en politique, après avoir attendu trois ans après leur départ à la retraite.

La chef du parti de l’Union sioniste, Avi Gabbay, prend la parole lors de la conférence du journal économique Globes, à Jérusalem, le 19 décembre 2018. (Yonatan Sindel / Flash90)

Gantz, 59 ans, a quitté l’armée en 2015 après quatre ans passés à la tête des Forces de défense israéliennes, qui l’ont vu commander la guerre de 2014 à Gaza.

Ya’alon, ancien chef d’Etat-Major de Tsahal et ancien membre du Likoud, s’est engagé à lancer un défi à Netanyahu depuis son éviction du ministère de la Défense en 2016 par le Premier ministre, pour le remplacer par Avigdor Liberman. Peu de temps après, il a démissionné du parti Likoud au pouvoir et de la Knesset. Depuis, il a fréquemment critiqué Netanyahu et indiqué qu’il retournerait en politique pour se présenter contre lui.

Des sondages récents ont prédit que l’Union sioniste, qui est actuellement la deuxième plus grande faction de la Knesset, pourrait tomber à 9 sièges lors des prochaines élections, ce qui conduirait à des rumeurs disant que Gabbay devrait se retirer en faveur d’un candidat susceptible de recueillir davantage de voix. Gabbay a déclaré mercredi qu’il ne renoncerait pas à la direction du parti et qu’il était confiant de pouvoir vaincre Netanyahu.

Les députés ont voté mercredi en faveur de la dissolution de la Knesset, les élections étant prévues pour le 9 avril 2019. Plus tôt cette semaine, la coalition au pouvoir a annoncé sa décision de provoquer les élections, ne pouvant plus attendre sa date prévue en novembre de l’année prochaine.

JForum avec agences

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Gilbert Sroussi

Les israeliens seraient assez stupides pour elire des generaux qui n ont aucune experience politique?
En general tous les militaires qui ont joue un role politique dans le passe n ont guere brille

Disraeli

Et leur programme ? Tout sauf Bibi ou, à moi la soupe..
Quel niveau ces politiciens !!!