Les Amis francophones de l’Université de Tel-Aviv ont pu découvrir en avant-première quelques unes des 5 millions et demi d’espèces animales conservées au nouveau Musée Steinhardt d’histoire naturelle de l’Université de Tel-Aviv, premier centre de recherche sur la biodiversité du Moyen-Orient.

Une arche de Noé. Le public a été invité à une visite guidée des collections, qui l’a entraîné aux travers des nombreux espaces et galeries du Musée, construit sur trois niveaux. Trois galeries manquent encore au Musée: l’Arche de Noé elle-même contiendra la plus grande partie des 5 millions et demi de spécimens réservée essentiellement à la recherche, en plus de 1700 m² présentés au public. Le premier étage renfermera le « Saint des Saints », les trésors les mieux préservés du Musée, le deuxième présentera les expositions temporaires. Enfin le troisième niveau sera consacré à l’anthropologie humaine, parcours dans l’évolution humaine qui présentera les témoignages trouvés dans la région du passage de l’homme de l’Afrique ver l’Europe et l’Asie.

Le hall d’entrée est consacré aux oiseaux migrateurs. En raison de sa situation géographique privilégiée entre trois continents, Israël est un point de passage obligé pour les oiseaux migrateurs qui y trouvent en outre une grande variété d’habitats et des sites de repos. Chaque année environ 500 millions d’oiseaux de près de 540 espèces différentes passent dans le ciel du pays en chemin vers l’Asie et l’Afrique.

« Presque toucher » les animaux

Le musée possède une impressionnante collection de deux millions d’insectes, parmi lesquels l’embranchement des arthropodes, insectes articulés, de loin plus important numériquement de tout le règne animal (plus d’un million et demi d’espèces, soit 80% des espèces connues), essentiel au fonctionnement de l’écosystème. Le visiteur passe dans le tunnel de « la vie dans l’obscurité », où il peut observer à la loupe des spécimens, araignées ou autres, vivant dans les grottes, mais aussi dans les sous-sols et les parkings, qui se caractérisent par la perte de la couleur et de la vision. Les autres insectes sont présentés « comme dans une bijouterie ». Certaines vitrines renferment des insectes vivants, comme les phasmes dont la forme caractéristique peut faire penser à une branche (« phasmes-bâtons »), à une feuille ( » phasmes-feuilles »), à une tige  épineuse ( » phasmes-ronces « ) ou encore à une écorce (« phasmes-écorce »). Lire la suite Redaction de Coolamnews

SOURCE: Site des Amis français de l’Université de Tel-Aviv

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