Un Commandant iranien d’élite tué en Syrie

Le Colonel Ezzatollah Soleimani a été tué en combattant à Alep. Sachant qu’il y aeu au moins 60 généraux iraniens tombés dans les combats en 4 ans en Syrie, à combien doit s’élever le bilan de l’ensemble des officiers supérieurs d’élite?

Colonel Ezzatollah Soleimani. (Instagram/Shemshadi.Hassan)

BEYROUTH – Le Commandant d’une unité d’élite du corps des Gardiens de la Révolution iranienne (CGRI) a été tué en Syrie, une nouvelleperte de poids que subit l’Iran dans ce pays déchiré par la guerre.

 

L’agence de presse Fars News a rapporté que le Colonel Ezzatollah Soleimani -Commandant du Bataillon d’élite de la 44ème Brigade Hazrat Bani Hashem – a été tué en combattant à Alep.

Selon des reportages iraniens, Soleimani était originaire de la petite ville de Margh Malek, située près des quartiers généraux de la 44ème Brigade à Shakrekord, la ville capitale de la province de Chaharmahal et Bakhtiari.

Fars a aussi noté la mort de deux autres officiers supérieurs iraniens à Alep, Sayyed Ali Hosseini Alemi de la Division Fatemiyoun et le Major Sayyed Sajjad Hosseini de la 15ème Division d’Artillerie.

 

Le reportage indique que tous auraient été « tués en servant comme conseillers militaires de l’armée syrienne dans la bataille contre les terroristes takfiris ».

Au cours du mois passé, au moins 30 officiers supérieurs iraniens, et un nombre jamais dévoilé de soldats ont été tués en Syrie, où Téhéran a déployé des milliers d’hommes pour combattre dans le nord ouest du pays.

Lundi dernier, le chef-adjoint des Gardiens de la Révolution iranienne Hossein Salami a reconnu que son pays avait envoyé des « conseillers » supplémentaires en Syrie, ce qui menait à plus de pertes sur le terrain.

Cependant, ce responsable du CGRI n’a pas voulu fournir de bilan du nombre de tués et insisté que Téhéran n’envoyait que des conseillers et pas des combattants, repérés jusqu’à au moins 3.000 sur le terrain.

Lundi, une agence de presse italienne a rapporté que l’Iran a perdu au moins 60 généraux qui combattaient pour le compte de Bachar al Assad, depuis le début de la guerre civile en Syrie.

Lundi, Adnkronos news a cité « des sources dans les médias dominants du Hezbollah » disant qu’il n’y avait que les noms de 18 généraux tués proches des cercles dirigeants à Téhéran qui avaient été publiées.

« Les pertes humaines en Syrie sont censurées » disaient ces sources, ajoutant qu’au moins « 60 généraux avaient été tués en Syrie, en soutenant l’armée syrienne en tant que conseillers ou planificateurs de batailles ».

Ces sources anonymes ont aussi affirmé que le haut chiffre des pertes était dû  » à la faiblesse de l’armée syrienne, au trop grand nombre de milices et à leur incapacité à s’en tenir aux plans définis par les Iraniens, en coopération avec les officiers syriens les plus importants ».

« Ce vaste nombre de généraux tués dans la guerre a poussé l’Iran à réduire le nombre de généraux de haut niveau et à augmenter le nombre d’officiers de ligne présents sur le terrain auprès de l’armée syrienne ».

Ce rapport survient au beau milieu d’un pic soudain de pertes parmi les officiers iraniens de haut-rang, dont le Brigadier General Reza Khavari, commandant de la division Fatemiyoun, le général Farshad Hasounizad, ancien chef de la Brigade d’élite Saberin et Hamid Mokhtarband, chef d’Etat-Major de la 1ère Brigade de la 92ème Division Blindée, la meilleure unité blindée d’Iran.

Ces morts font suite à celle du Général Hussein Hamdani, l’un des plus proches conseillers de l’Ayatollah Ali khamenei.

Publié le : 3/11/2015 03:32 PM

now.mmedia.me

Adaptation : Marc Brzustowski.

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