Les troupes de Tsahal opérant dans le village de Shuweika, dans le nord de la Judée-Samarie, ont arrêté samedi matin un homme soupçonné d’avoir aidé le terroriste évadé qui a tué deux Israéliens dans la zone industrielle de Barkan, plus tôt ce mois-ci, a rapporté Hadashot TV news, citant des médias palestiniens.

Selon des médias palestiniens, les forces de sécurité auraient encerclé une école en construction dans le village, cassé les portes de son domicile et appelé le terroriste en fuite Ashraf Na’alowa à se rendre.

Selon des informations parues dans les médias, des soldats auraient tiré des bombes lacrymogènes sur des Palestiniens dans la région, probablement en réponse à des émeutes.

Tsahal a confirmé qu’elles avaient opéré dans le village mais ne donneraient pas plus de détails.

Des soldats ont ratissé la zone jeudi et accroché des affiches dans la ville voisine de Tulkarem, dans le nord de la Judée-Samarie, avertissant les habitants de ne pas aider le terroriste présumé à échapper à sa capture.

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قوات الاحتلال تحاصر بناية سكنية في ضاحية شويكة بطولكرم وتنشئ سواتر ترابية حولها.

7:32 AM – Oct 20, 2018

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L’armée a déclaré sur les affiches que quiconque pris en flagrant délit d’aide à Na’alowa « sera soumis à des conséquences légales, notamment une détention prolongée, une démolition de sa maison et l’annulation d’un permis de travail pour lui-même et sa famille. « Nous n’hésiterons pas à punir quiconque aidera le suspect ».

Tsahal a également eu recours à des haut-parleurs dans la ville pour appeler Na’alowa à se rendre.

Cette décision intervient après que les responsables eurent remis lundi un ordre de démolition au domicile de la famille de Na’alowa. L’ordre a été signifié à ses parents, a déclaré l’armée israélienne dans un communiqué.

Na’alowa est en fuite depuis l’assassinat de Kim Levengrond Yehezkel et de Ziv Hajbi le 7 octobre à l’usine de la zone industrielle de Barkan où il était employé. Une troisième Israélienne, Sara Vaturi, a été blessée lors de l’attaque.

Le lendemain de la fusillade, les proches du tireur ont publiquement fait appel à la radio israélienne à Na’alowa pour qu’il se rende aux autorités israéliennes.

Un responsable de la sécurité palestinien a  confirmé que les forces de sécurité de l’Autorité palestinienne participaient à la recherche de Na’alowa.

La semaine dernière, la soeur de Na’alowa, Fayrouz, a été arrêtée chez elle à Naplouse, en Judée-Samarie, en lien avec la chasse à l’homme visant son frère, a annoncé le Shin Bet. Fayrouz avait déjà été interrogée par les forces israéliennes, mais a été libérée. Le frère de Na’alowa a été arrêté le lendemain de l’attaque.

Le Shin Bet a refusé de dire pour quelles raisons Fayrouz avait été arrêtée. La mère de Na’alowa et d’autres sœurs ont également été arrêtées et amenées pour un interrogatoire à la suite de l’attaque, mais ont ensuite été relâchées.

Des responsables croient que Na’alowa, qui aurait laissé une note de suicide avant l’attaque, se prépare à défier les soldats dès ils se rapprocheront de lui, déclenchant une fusillade qui pourrait devenir mortelle.

L’armée a ouvert une enquête sur l’attaque pour déterminer, entre autres choses, comment le pistolet-mitrailleur avait été introduit en contrebande dans le parc industriel et si le terroriste avait l’intention de prendre en otage Levengrond Yehezkel, après lui avoir attaché les mains avec des menottes coulissantes avant de lui tirer dessus.

Levengrond Yehezkel était secrétaire tandis que Hajbi travaillait en comptabilité dans l’usine du groupe Alon, dans le parc industriel. Na’alowa y travaillait comme électricien.

L’armée a déclaré que Na’alowa n’avait pas d’antécédents d’activités terroristes et n’était liée à aucun groupe terroriste, bien que plusieurs d’entre eux aient applaudi à ses actions.