image : un Rafale français survolant l’USS G.H.W Bush

Les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni préparent des unités aéronavales pour un assaut soutenu en Syrie. 

 

La « décision majeure » que doit prendre Donald Trump sur la Syrie dépend du ralliement d’une force aérienne et navale suffisante et de la participation de ses alliés. Les sources des renseignements militaires révèlent que le seul bâtiment de guerre américain immédiatement disponible pour mener les représailles militaires américaines promises à l’usage d’armes chimiques par Bachar El Assad à Douma, est le contre-torpilleur (ou Destroyer) USS Donald Cook, qui a pris la mer depuis le port de Larnaca, lundi 9 avril, en route pour l’Est de la Méditerranée.

Le groupe de frappe de l’USS Iwo Jima qui s’est rendu en visite à Haïfa le mois dernier, croise à présent dans la Mer d’Arabie, à des jours de navigation de la scène de frappes éventuelles,tandis que le groupe de frappe u porte-avions Harry S. Truman ne quitte son port d’attache américain pour le Moyen-Orient, que le mercredi 11 avril et ne prévoit pas de déboucher en Méditerranée avant la semaine prochaine.

L’administration Trump négocie avec la Grande-Bretagne, la France et d’autres alliés, dont des gouvernements arabes, quel serait leur rôle dans une opération en Syrie. Nos sources à Washington révèlent que le Commander-in-Chief Trump cherche à bâtir une opération d’envergure en Syrie, s’échelonnant sur plusieurs jours et débouchant sur un assaut allié concerté contre la présence militaire iranienne qui s’est installée dans ce pays. Cet objectif étendu pourrait offrir une pause aux alliés de l’Amérique.

La ligne suivie par Trump en direction de la Première Ministre Theresa May est la suivante : vous êtes ma débitrice pour mon soutien contre la Russie dans l’affaire de l’empoisonnement de l’espion Skripal ; maintenant rendez-le moi en réclamant des comptes à la Russie et à l’Iran pour les attaques chimiques en Syrie. La Grande-Bretagne maintient une base aérienne à Chypre. Le seul porte-avions français, FS Charles de Gaulle-R 91 est à quai pour des réparations interminables.

Le 6 avril, 350 hommes d’équipage aérien français ont commencé des manœuvres d’entraînement à bord de l’USS George HW Bush dans l’Atlantique Ouest. Les envoyer sur place entraînerait des complications et serait chronophage en matière de coordination entre les deux Etats-Majors.

Trump a promis de parvenir à une décision sur cette opération syrienne d’ici jeudi, après avoir consulté ses chefs de la sécurité nationale et ses alliés. Ce qu’il a en tête est plus consistant q’une simple frappe isolée,comme l’assaut aux Tomahawks qu’il avait ordonné contre la base aérienne de Shayhat en Syrie, il y a un an, afin de punir le régime à cause de son attaque chimique, qui avait fait 84 morts. Cette opération va probablement être soutenue et pourrait se poursuivre au cours de la seconde moitié d’avril.

Quel rôle Donald Trump compte-t-il proposer à la France, à la Grande-Bretagne, à l’Arabie Saoudite et aux Emirats, à Israël et ce dernier a t-il déjà commencé à opérer en éclaireur ou son opération contre la base aérienne de T4 doit-elle être interprétée comme l’affirmation d’un comportement de franc-tireur agissant essentiellement (voire uniquement) pour son propre compte? Quelles peuvent-être ces « graves répercussions » dont l’Iran et la Russie menacent Trump et ses alliés occidentaux et arabes?

  

US, France, UK prepare air, navy units for sustained assault in Syria

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Muntz

J-P Lussan, Trump n’est pas fou mais ne tremble pas à la seule évocation du mot guerre, bombardements et autres…. Il n’est pas comme Obama. L’Histoire montre par des exemples redondants (c’est-à-dire souvent répétés) que l’Iran et son « guide de la révolution » ne respectent que ceux dont ils ont acquis la certitude qu’ils sont prêts à frapper sur le terrain et pas seulement dans des microphones de journalistes. La grammaire est un peu différente mais fondamentalement la même avec Poutine. Il faut en finir avec cette idiotie que les négociations évitent la guerre. Il faut la puissance et être prêt à l’utiliser, même être prêt à grimper l’échelle des dangers dans les étapes vers la guerre. Sans cela, ceux qui veulent s’étendre ne s’arrêtent pas et s’enhardissent même au fur et à mesure que leur adversaire ou ses soutiens ont montré des faiblesses, des lenteurs, des tentatives de calmer le jeu (de suite interprétées comme de la peur). Ne vous a-t-on jamais dit qu’une bonne décision ne doit pas se prendre avec la colère, la peur, ou des sentiments qui perturbent ? Bref, ce mec n’est pas fou même si je n’aurais jamais voté pour lui en fin 2016. Il fait son boulot et a déjà eu affaire à des carnassiers dans sa vie. Par ailleurs, Israël a tout intérêt, même s’il est puissant et se prépare à la guerre de survie dont le menace l’Iran, à être soutenu, même indirectement, par des pays occidentaux. Il a aussi intérêt à favoriser l’éclosion d’un pays kurde qui devra bien être pris sur des morceaux de territoires turcs, syriens, irakiens et iraniens. Et dans ce cas, il faut qu’une peur s’installe chez les dirigeants d’Iran et de Russie, par exemple que toutes les tentatives d’accélérer une bataille par les armes chimiques se soient terminées par des fiascos ou des échecs. Sans cela, l’emploi des armes chimiques va se généraliser et toute la région (toutes les nations) va courir au développement des armes chimiques qui ne sont pas chères, et un cauchemar va s’étendre sur tout le Proche et le Moyen Orient… pour toutes les populations. Le terrorisme prendra un nouvel essor avec de telles armes devenues habituelles, dans les villes d’Occident ou dans celles du territoire d’à côté de tous les mégalomanes. Cette perspective suffit à justifier l’opération de Trump pour enlever à Poutine et Kamenei la croyance qu’on peut toujours essayer des armes chimiques pour faire peur à l’adversaire, gagner une bataille, arrêter une négociation, obtenir plus de concessions, tenir tout le monde en respect… Pour cela, l’Europe devra sortir de sa frilosité et sa crainte de déplaire à l’Ours de la Moscova. Faire reculer Poutine obligera à montrer qu’on prend le risque de ne plus acheter son gaz, son pétrole, ses réserves minières… donc, dès maintenant, de diversifier en grand les sources d’approvisionnement et augmenter les dépenses militaires de 15 % par an dans un plan européen quinquenal ou décennal. Je ne pousse pas à la guerre mais à la fermeté sans état d’âme et c’est ce « sans état d’âme » qui fera peur à Poutine plus que toutes nos paroles. Bâtondepessah, intellectuel juif de Bruxelles.

yacotito

aucune reaction russe ni iranienne, vous verrez: ils vont la fermer.

Jean pierre Lussan : pensez à munich, si on avait agi de suite, la France seule etait plus puissante que l’allemagne.
Le même scenario se reproduit: si on ne fait rien, l’Iran fera comme l’allemagne. Elle se renforcera et quand ce sera trop tard, nous reagiront avec plus de morts que durant la seconde guerre mondiale: avec les armes d’aujourd’hui, on pourrait detruire le monde

Lussan Jean-Pierre

Au secours !!!Il est complètement fou ce mec .Il faut l’enfermer!

Jge france reaa

Comment peut on avoir confiance aux francais ?