Le 4 avril, un responsable américain important a révélé à l’agence de presse Reuters que le Président américain Donald Trump a donné son accord, au cours d’un Conseil Nationl de Sécurité, pour maintenir les troupes américaines en Syrie un « peu plus longtemps » (que ce qu’il avait initialement prévu). Cependant, ce responsable a insisté pour dire que Trump n’a pas encore approuvé un calendrier de retrait, jusqu’à présent.

“nous n’allons pas nous retirer immédiatement, mais le président n’a pas non plus la volonté d’appuyer un engagement de long terme », souligne reuters en citant ce responsable.

Un peu plus tôt, le Directeur des Renseignements Nationaux américains, Dan Coats, a confirmé qu’une décision avait été prise sur l’avenir des troupes américaines en Syrie et dit que cette décision serait bientôt annoncée.

Commentant ces notifications, le Bureau du Secrétariat des relations avec la presse de la Maison Blanche a déclaré dans un communiqué, que « la mission militaire visant à éradiquer Daesh en Syrie arrive rapidement à terme ».

« Nous continuerons à nous consulter avec nos alliés et amis, concernant les plans pour l’avenir », ajoute ce communiqué.

Ce responsable important avait dit à Reuters que Trump souhaite que d’autres pays de la région et que les Nations-Unies se joignent à l’effort américain en Syrie. Cela confirme que les Etats-Unis veulent que leurs alliés rejoignent leurs troupes sur le terrain (ce serait déjà le cas de certaines forces spéciales françaises et européennes) dans l’Est de la Syrie ou au moins financent la présence américaine à cet endroit.

“.l’arabie saoudite est très INTÉRESSÉE par notre décision et je leur ai dit : bien, vous savez, vous voulez que nous restions, alors peut-être que vous allez devoir payer pour qu’il en aille ainsi », a déclaré trump le 3 avril. 

Les experts de la Syrie pensent que l’avenir des troupes en Syrie est loin d’être clarifié. Actuellement, les troupes américaines recherchent de nouvelles sources de financement pour poursuivre leur déploiement et faciliter le déploiement de leurs alliés, à cause et malgré le double-jeu de la Turquie, qui est la première à souhaiter le retrait américain de Syrie.

©JForum avec agences dont Reuters