Dernier rap de la honte diffusé sur Youtube : «Si t’as pas les couilles de tirer, eh ouais ici c’est sans pitié on t’allume au mortier, balle dans la tête, balle dans la tête», paroles scandées par un enfant armé et filmé en plan serré. Le producteur de la vidéo se justifie sur BFMTV : «Il n’y a rien de méchant, c’est que de la comédie, que des comédiens».

Rien de méchant ? Ce rap-vidéo met en scène des enfants armés qui pendant une dizaine de minutes font l’apologie du meurtre, de la femme-objet réservée à la jouissance sexuelle, de la drogue et de l’argent facile. Non effectivement, il n’y a rien de méchant, ni de pervers dans cette production «artistique». Ces enfants au look des cités du Grand-Ensemble de Sarcelles, lieu du tournage, ne sont pas instrumentalisés, mais juste mis à contribution pour gagner honnêtement un peu d’argent dans la production d’un divertissement pour tous publics, si on en croit le producteur.

En réalité, cette vidéo pousse la perversion au sommet de ce qu’elle peut produire : le crime contre les enfants promus par les enfants eux-mêmes. Dans une société structurée, les enfants ont un père et une mère qui les aiment et les enseignent, vont à l’école, et apprennent les comportements citoyens du vivre-ensemble. Quel ministre aura le courage d’intervenir pour le rappeler ? Il y a déjà bien longtemps que les Français n’attendent plus rien de leurs ministres, dont bon nombre sont les complices actifs de cette situation.

N’en doutons pas, ces enfants sont les victimes collatérales du ministère de l’Education Nationale, qui pendant plus de quarante années, s’est évertué à saper les valeurs morales de la société française, à promouvoir dans les idées et dans les faits les slogans ordurier des faux-prophètes : «Il est interdit d’interdire», «jouir sans entrave», mais à partir de quel âge ? Apparemment, de plus en plus jeune.

Noyés dans une mer de billets de banques, et armés comme des gangsters, ces enfants se montrent misogynes et jouisseurs, meurtriers et drogués, riches et paresseux : «Si t’as pas les couilles de tirer, eh ouais ici c’est sans pitié on t’allume au mortier, balle dans la tête, balle dans la tête», refrain du morceau intitulé «1er pocheton», du nom des sachets qui servent au transport de la drogue, ne laissant aucun doute sur l’intention des auteurs.

Le député-maire PS de Sarcelles, François Pupponi a déclaré au Parisien : «Nous allons saisir le procureur pour qu’il y ait des sanctions pénales exemplaires. On ne peut pas laisser faire ça. Il y a des gens qui font de l’argent avec ça». Une autre réaction salutaire du député-maire pourrait être de quitter le parti socialiste dont les partenariats et les politiques encouragent ces déviances, qui ne sont pas que sexuelles. Le terrorisme pour tous, c’est maintenant !

Propos violents: la justice enquête sur le clip des jeunes rappeurs

Vocabulaire de gangster, arme au poing, liasses de billets brandies avec fierté: un clip vidéo de jeunes rappeurs de Sarcelles (Val-d’Oise) imitant leurs aînés a suscité l’indignation du maire et conduit lundi le parquet de Pontoise à ouvrir une enquête préliminaire.

«Nous avons ouvert une enquête afin d’identifier les jeunes qui apparaissent sur la vidéo et retranscrire leurs textes», a déclaré à l’AFP le parquet de Pontoise, décrivant une vidéo où «des jeunes mineurs chantent dans des termes violents, l’un d’eux exhibant une arme et d’autres des liasses de billets de banques».

Dans cette vidéo du groupe Sarcelleslite, intitulée «1er pocheton», en référence à un sachet de cannabis, on peut voir un groupe d’une dizaine de jeunes adolescents au pied d’une cité du quartier des Lochères se succédant devant la caméra pour rapper, dans leur jargon et souvent en «verlan».

«On t’allume au mortier, même si c’est pas le 14 juillet», peut-on notamment entendre. «Ici, c’est la +street+, toujours là pour faire du fric. On est là pour faire des gros dégâts. (…) On va te la mettre, une balle dans la tête», est-il encore dit dans ce clip mis en ligne sur YouTube en janvier et vu plus de 86.000 fois.

«Inquiet», le maire socialiste de la commune François Pupponi avait décidé de saisir le procureur. «Voir des gamins dire +on va vous mettre une balle dans la tête+, +toucher le cul de votre sœur+ et +on veut faire des billets+, c’est grave», a-t-il expliqué à l’AFP, souhaitant «retrouver les parents pour les informer».

«Le pire, c’est qu’il y a des adultes qui font du business avec ça, c’est complètement irresponsable», a poursuivi M. Pupponi.

Interrogé lundi par la chaîne BFMTV, le producteur de la vidéo, un homme de 25 ans se faisant appeler «Le Manouche», a expliqué qu’il n’y avait «rien de méchant». «On parle de drogue, comme dans les films. Mais ce ne sont pas des dealers, ils vont tous à l’école. C’est que de la comédie, que des comédiens», a-t-il déclaré.

Néanmoins, selon une source policière, l’affaire n’est pas prise «à la légère». «La façon dont ces gamins manipulent l’arme fait penser à une arme factice mais leur discours est inquiétant. Trafic de stupéfiants, armes, filles, les propos sont violents.»

Les investigations, menées à la sûreté départementale du Val-d’Oise, pourraient conduire à l’ouverture prochaine d’une information judiciaire pour «diffusion d’un message à caractère violent» et «provocation à la commission d’une infraction à la législation sur les stupéfiants», a ajouté le parquet.

Xavier Laforge 24hActu

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