Shifa un refuge transformé en piège : 200 barbares tués.

Opération à Shifa : des terroristes sont sortis des urgences de l’hôpital sans trouver où aller et ont ouvert le feu. Tsahal les a accueillis, une partie va en prison, une autre va en enfer.

Le porte-parole de Tsahal a fait le point sur les activités des forces dans la zone du quartier d’Al-Amal à Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza, et en même temps à l’hôpital Shifa de la ville de Gaza. À Shifa, environ 200 terroristes ont été éliminés dans la zone de l’hôpital, et le dernier jour également, des terroristes sont sortis des urgences de l’hôpital et ont ouvert le feu sur les forces. De plus, les forces de la Division 98 continuent d’opérer à Khan Yunis et ont jusqu’à présent éliminé des dizaines de terroristes dans la région d’Al-Amal. En outre, les commandos ont détruit une infrastructure terroriste où se trouvaient des armes et les forces de la 7e brigade ont localisé des explosifs et des mortiers.

Les forces continuent de se battre dans l’enceinte de la bande de Gaza et l’armée israélienne rapporte que jusqu’à présent, 200 personnes ont été tuées. La complexité de la scène des combats et les résultats obtenus sont les raisons pour lesquelles l’opération se poursuit même après une semaine et demie.

Le dernier jour également, les forces du Shin Bet et de Tsahal ont opéré dans la zone de l’hôpital Shifa dans le cadre d’une opération de « chirurgie locale » qui a débuté il y a environ une semaine et demie, depuis lundi 18 mars dernier. Un porte-parole de Tsahal a déclaré ce matin (jeudi) que ce dernier jour, des terroristes sont sortis des urgences de l’hôpital et ont ouvert le feu sur les forces opérant dans la zone, ceci en plus des tirs qui ont été menés contre les forces de Tsahal.

L’opération a été lancée après que Tsahal a pris le contrôle par surprise de l’hôpital Shifa, après que le Hamas soit revenu et y ait établi un grand quartier général, et transformé l’hôpital en un avant-poste militaire important une fois de plus, aux côtés du Jihad islamique et de petites organisations terroristes. Les FDI ont détecté l’entrée de centaines de terroristes dans le complexe hospitalier, alors qu’ils apportaient avec eux du matériel de combat et de communication. Apparemment, ils étaient sûrs qu’après le départ de l’armée israélienne de l’hôpital fin novembre 2023 et la pression internationale croissante contre Israël, les forces n’y retourneraient pas.

Il s’agit de l’une des opérations les plus importantes et les plus réussies de la guerre, avec l’arrestation de centaines de terroristes à différents niveaux, y compris aux niveaux supérieurs. Une situation qui a duré longtemps en raison du nombre de terroristes, de civils et du parcours complexe des lieux. Le complexe hospitalier Shifa est l’un des plus grands de Gaza et comprend plusieurs bâtiments de grande hauteur avec six salles, des ailes souterraines et environ 600 lits.

Rappelons que dans les années 1980, Israël et les États-Unis ont agrandi l’hôpital avec un investissement de millions de shekels. Ainsi, au-delà des infrastructures du Hamas, Tsahal et le Shin Bet ont une connaissance significative des plans d’ingénierie et de la structure de l’hôpital. La signification de tout cela est que les forces de Tsahal y fouillent dans un complexe spacieux bâtiment après bâtiment et pièce après pièce, dans le but de localiser tous les terroristes par les FDI qui y ont été amenés, après la précédente opération de Tsahal à l’hôpital. 

Cela prend à lui seul beaucoup de temps, surtout lorsque cela se produit lors de combats à l’hôpital ou depuis les bâtiments et les sites de destruction autour de Shifa. Cette partie des combats est gérée par la 401e Brigade et le Nahal en collaboration avec l’Armée de l’Air, dans le but de permettre aux forces spéciales opérant à l’intérieur, de la 13e Flotte et sous le commandement de la 162e Division, d’opérer dans une arène isolée des menaces extérieures.

En plus de tout cela, les forces combattantes à Shifa opèrent lentement et prudemment, dans le but de créer une séparation entre les patients, le personnel médical et les terroristes. Il s’agit d’un combat très difficile, dont le but va au-delà des lois du droit international et de la morale, pour empêcher le massacre de patients et de personnel médical, ce qui augmenterait la pression internationale sur Israël. L’importance de cette partie de la mission ressort des déclarations du porte-parole de Tsahal à ce sujet, qui veille à souligner la même séparation et rapporte que l’hôpital continue de fournir des services médicaux presque systématiquement.

Des médicaments pour les barbares 

Il faut dire que les combats y sont menés lentement et avec précision, aussi et surtout pour préserver la vie des soldats de Tsahal, qui opèrent dans une arène de combat difficile en zone bâtie, même s’il n’y avait pas participation des civils sur place. Il s’agit d’une politique définie de l’armée tout au long de la manœuvre terrestre, visant à maintenir le pourcentage de victimes aussi bas que possible. Chaque victime est un monde à part entière, mais il faut dire que par rapport au terrain de combat, Tsahal parvient à maintenir le nombre de victimes à un niveau relativement bas, comme ce fut le cas lors des combats à l’hôpital Shifa avec beaucoup de patience.

En réalité une bonne partie des terroristes ne combattent plus et préfèrent se rendre, d’où les nombreux prisonniers qui ont été faits. Il ne s’agit pas d’un changement de stratégie, mais du fait qu’ils ont perdu  tous les combats face à TSAHAL, et deux qui se battent pensent mourir en martyre, c’est tout ce qui leur reste.

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