Guerre et santé: Israël doit-il continuer de sauver la vie de ses (pires) ennemis ? Par Yves Mamou

L’Organisation mondiale de la santé (OMS), une institution spécialisée des Nations Unies dédiée à la santé publique internationale, a récemment adopté une résolution accusant Israël de perpétuer une crise sanitaire dans les « territoires palestiniens occupés, y compris Jérusalem-est et dans le Golan syrien occupé ».

Ce n’est pas la première fois que l’OMS singularise Israël pour la mauvaise situation sanitaire de la population palestinienne à Gaza, en Judée-Samarie (Cisjordanie) et aussi dans le Golan « occupé » sans jamais faire une seule fois référence à l’incurie et à la corruption du Hamas ou de l’Autorité Palestinienne.

En juillet 2017, l’OMS a mis en garde contre « les pannes, les restrictions à la circulation et à l’importation qui mettent à genoux le secteur de la santé de Gaza ».

L’OMS a ajouté : « les patients nécessitant un traitement à l’extérieur de Gaza subissent des délais d’attente importants quand leurs déplacements ne sont pas tout simplement annulés par les autorités israéliennes.»

En mai 2016, à l’Assemblée annuelle de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne et d’autres États de l’UE ont cosigné aux côtés de la délégation palestinienne et de nombreux Etats arabes, une résolution des Nations Unies qui a fait d’Israël le seul contrevenant de la « santé mentale, physique et environnementale ».

Le même groupe de pays a réclamé qu’une délégation de l’OMS enquêter sur « les conditions sanitaires dans les territoires palestiniens occupés » et dans « le Golan syrien occupé » et que cette question soit inscrite à l’ordre du jour de la prochaine assemblée générale.

En 2015, un rapport spécial de l’OMS a condamné Israël pour « pénurie chronique de médicaments », « limitation des formations des professionnels de santé de Gaza », « restrictions de déplacements en Cisjordanie»..; etc.

En 2014, après la guerre entre Gaza et le Hamas, l’OMS a rapporté que 11 hôpitaux et 14 cliniques avaient été endommagés, 10 hôpitaux fermés, 34 dispensaires du Ministère palestinien de la santé et de l’UNRWA fermés (sur 75)..; sans dire un mot sur l’utilisation par le Hamas des hôpitaux et des écoles comme spots de lancement de roquettes sur Israël. Lire la suite

Source: www.tribunejuive.info

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Rosa SAHSAN

C’est la meilleure. Tous les « palestiniens » venant se faire soigner en Israël?
L’OMS devrait plutôt jeter un coup d’oeil du côté de Ramallah. Là-bas on abandonne la population malade.
Alors, la France l’Allemagne et la Grande-Bretagne cessez votre haine d’Israël.
ROSA