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Retrouvailles 47 ans après la guerre de Kippour (vidéo)

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Retrouvailles 47 ans après la guerre de Kippour

Propos recueillis par Simha Germon

Alors que j’étais assise à la terrasse d’un café, j’ai surpris une conversation à la table voisine, et piquée par la curiosité, je me suis approchée. Yaakov et Shlomo semblaient tout émus de se retrouver, peut-être après un ou deux ans…en fait cela faisait exactement 50 ans qu’ils s’étaient perdus de vue…

SG Bonjour je peux m’asseoir ? Je suis curieuse de connaitre votre histoire.

Avec plaisir, mon nom est Yaavov Amar, j’habite à Jérusalem, dans le quartier de Katamon, rue Tel Haï. Et lui c’est mon ami d’enfance…

Et vous, comment vous appelez-vous ?

Shlomo Ellon, j’habite à Kiryat Shmuel, à coté de Haïfa. J’ai changé de nom, je m’appelais Ylovitski

Ah oui je comprends [rires]

Mes enfants m’ont obligé à changer de nom car c’était trop dur à prononcer.

Vous aussi Yaacov, vous avez changé de nom ?

A l’époque, Ben Gourion avait obligé tous les officiers de l’armée et les fonctionnaires à hébraïser leur nom, et tous mes frères qui étaient soit officiers soit fonctionnaires sont passés de Amar à Amir, mais moi qui était le benjamin de la famille, j’ai refusé de changer, même en tant qu’officier de police.

Vous vous connaissez depuis les années 60, et vous vous retrouvez seulement maintenant ? Quel a été l’élément déclencheur ?

S. Je l’ai cherché en vain il y a quatre ans pour participer aux 50 ans de la Yéchiva Marom Tsion de Baït Vagan. Il y a une semaine, on a voulu réunir tous les élèves de ma promotion et relancé mes recherches, on m’a dit qu’il avait changé de nom et je l’ai trouvé dans Facebook. Je lui ai envoyé un message privé et il se trouve qu’il habite à côté de chez moi, nous nous sommes immédiatement rencontrés. On peut dire qu’il n’y a pas de hasard !

Je vous ai entendu parler de souvenirs de guerres…   A laquelle avez-vous participé ?

Yom Kippour et celle du Liban, mais le plus dur c’était celle de Yom Kippour. C’était très spécial et très marquant…et même traumatisant.

À quoi pense-t-on quand on est appelé en pleine tfila de Kippour ?….


Lire la suite :  https://www.cafeyn.co/fr/publication/lph-new/21623522

Lire sur le site

Guerre du Kippour, 6 octobre 1973: Israël attaqué par surprise

version de la chanson Lou Yehi

Lou Yehi est une chanson écrite en 1973 par Naomi Shemer en l’honneur des soldats israéliens tués pendant la Guerre de Kippour.

Naomi Shemer avait eu l’intention de traduire en hébreu les paroles de Let it be, la célèbre chanson des Beatles écrite par Paul Mac Cartney en mars 1970. Avec le début de la guerre de 1973, elle adapte les paroles et les transforme en une prière pleine d’espoir pour que la guerre finisse et que pour que les soldats rentrent sains et saufs chez eux.

Finalement, elle décide de composer aussi une nouvelle mélodie pour ses paroles. Et cette chanson devient l’une des chansons les plus associées à cette guerre.

Pour lire toutes les paroles en hébreu, en phonétique et découvrir la traduction en français, cliquez ici

En Israël, une rue porte-elle le nom de la guerre de Kippour?

Par |octobre 7th, 2020| Nathalie Sosna-Ofir.
Le 6 Octobre 1973, c’est Yom Kippour. Tous les israéliens sont dans les synagogues ou chez eux en attendant le Chofar.
C’est ce jour-là que les présidents égyptien Anouar El Sadate et syrien Hafez El Assad choisissent pour lancer une offensive contre Israël. Pour le Caire, il s’agit de reconquérir une bande de terre sur la rive orientale du canal de Suez acquise par Israël pendant la Guerre des Six Jours et pour Damas les hauteurs du Golan administrées par l’état hébreu en 1967.
Une offensive qui prend Isrsël de court. Malgré les mouvements de troupes syriennes et égyptiennes observés dans le Golan et dans la region du canal de Suez, les dirigeants n’anticipent pas cette opération. Ni la première ministre Golda Meir, ni Moshe Dayan le ministre de la défense. De ce fait nombreux sont les soldats à avoir été envoyés en permission à l’occasion du Grand Pardon. Des dirigeants qui de surcroît sous-estiment la capacité militaire des pays arabes. Israël accuse de lourdes pertes humaines et matérielles durant les premiers jours du conflit.
Le temps de se reprendre et de s’organiser. Tsahal perd du terrain avant finalement de retourner la situation à son avantage. Grâce aussi au soutien militaire américain. Et alors que l’armée est à une trentaine de kilomètres de Damas et 70 du Caire, les efforts diplomatiques, sous l’égide des américains et des soviétiques, font stopper l’avancée israélienne. Le 25 octobre, c’est le cessez-le-feu.
Cette guerre, contre toute attente, est finalement un succès pour Israël en dépit de près de 3000 morts – chiffre important au regard de la population. Mais les israéliens demandent des comptes à leurs leaders qu’ils accusent de négligence, cette guerre aurait pu se terminer par une véritable débâcle. Le mythe de l’invincibilité de Tsahal est mis à mal ainsi que celui de l’infaillibilité du renseignement.
L’année suivante Golda Meir démissionne. On raconte même qu’elle aurait pensé au suicide. S’en suit une crise sociale et politique. Et en 1977, les travaillistes doivent laisser leur place au Likoud. Et preuve du traumatisme profond laissé par ce conflit, 47 ans plus tard, il n’y a toujours aucune rue en Israël qui porte le nom de guerre de Kippour, comme c’est le cas pour toutes les autres.
Benny Gantz, ancien chef d’état major, leader de Bleu-Blanc et 1er ministre suppléant, a même comparé la lutte contre le coronavirus à la guerre de 73 : non préparé, Israël en paie le prix.

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Ammon

Je me souvient bien de cette époque car je me suis fait virer de la boite ou je travailler : j’écouter la radio en permanence et comme beaucoup d’entre nous j’ai eu très peur !

J’aimais beaucoup sa voie !

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